Nyons, les favoris à l’arrivée

Rédigé le 05/10/2025
Pierre Fieux


Dans une épreuve qui réunit autant de talents que l’International de l’Olivier, il est toujours difficile d’endosser le statut de super-favori. Chacun sait qu’il est beaucoup plus facile de perdre une partie de pétanque que de la gagner, et si la triplette qui réunissait Durk, Robineau et Rocher prenait le départ, au vu de leurs statuts et de l’engouement du public, en pole position, gagner était une autre histoire. C’est pourtant ce que sont parvenus à faire les trois champions, à l’issue d’un Olivier passionnant. Retour sur un week-end flamboyant au cœur de la Drôme.



Cinq cent douze équipes au départ, une trentaine de formations capables de s’imposer et une épreuve qui fait partie des grandes classiques du circuit français : chacun rêvait, hier matin, de briller sur les jeux de Nyons. Mais beaucoup déchantaient rapidement. C’était d’abord le cas de Rayne, Maurel, Magnani, Ramos, Sarrio, Alazay, Calissi, Chazel, Grangeon, Hatchadourian, Cognard et Demeter, ce dernier causant toutefois de gros soucis à Dylan Rocher avant de s’incliner 13-12.



Les chutes continuaient en 32èmes, avec la disparition de Sacco (sur le fil face à Cousin), Malbec, Duvernay, Hubert, Cocciolo, Gire, Delyon, Leca, D’Amico, Scholl et Vernile. En seizièmes de finale, c’est Bauer, Briand, Saissi, Ouizman, Dominique Lacroix, Reygaza et Dupeyre qui tiraient leur révérence pour la dernière partie de la journée.



Les huitièmes, disputés dans une fraîcheur automnale, allaient être fatals à Duchein, Faurel et Tyson Molinas, qui chutaient lourdement face à Andriantseheno. Autres perdants de marque : Rousseau, Perret, Seboussi, Nelson Zigler et N’Diaye, mais surtout Henri Lacroix qui avec Cortes et Matraglia, ne parvenait pas à contrer la très grosse partie fournie par Arnaud, Lirony et Thomassin.



Ceux-ci partaient également très fort en quart de finale, mais finissaient par s’incliner devant Andriantseheno, Lamberger et Magny. Rocher battait largement Laanaya, David et Fauvelle, Prud’homme s’imposait devant la belle équipe de Cano, Cortes et Lucchesi et les Lyonnais Gessat, Hidalgo et Rosati terminaient leur parcours face Dumont



Rocher contre Cousin et Andriantseheno contre Dumont, les demi-finales faisaient figure de dernier carré idéal. Dans la première rencontre, ça partait très fort pour Philipson, Cousin et Servel avec une première mène de six points, mais Rocher prenait le tir et quelques risques et parvenait, avec l’aide d’un Robineau parfait au point, à redresser la barre et à distancer ses adversaires. Mais ceux-ci revenaient 10-12, et c’est à l’issue d’une très grande partie que Rocher et les siens finissaient par gagner leur billet pour la finale.

Dans le jeu voisin, on se tenait jusqu’à 5-5, mais Lamberger ne parvenait pas à trouver son rendement habituel et Prud’homme, Claudy et Dumont s’imposaient largement.



On s’attendait à une finale serrée. Mais Prud’Homme manquait son départ et concédait un point sur une mène qui pouvait être très belle. Rocher concrétisait une belle ouverture sur la deuxième mène avant de s’envoler, appuyé par un exceptionnel jeu au point de Robineau et une avalanche de carreaux signée Durk. Le score enflait jusqu’à 12-0, Prudhomme annulait deux fois, mais l’équipe Rocher se révélait définitivement injouable. Dans la Maison des Sports de Nyons, les favoris, fidèles au poste, allaient bientôt une fois de plus (Durk 5 victoires, Rocher 3 et Robineau 2) soulever l’amphore.