C’est devenu une habitude à Nyons : après plusieurs dizaines d’éditions qui ont vu défiler ici tout le Gotha de la pétanque nationale et internationale, l’Olivier réunissait cette année encore, au sein des 512 triplettes au départ, un plateau de tout premier plan.
Comme d’habitude aussi, la première journée, disputée sur des jeux disséminés aux quatre coins de la petite ville drômoise, réservait son lot de surprises. Tyson Molinas, Dominique Lacroix, Rayne, Perry et Sœur mordaient la poussière dès les premiers échanges, suivis bientôt par Calissi, Vernile, Malbec, Andriantseheno, Gbetable, Roman, puis par Albaladejo, Juge, Matraglia, Foyot, Gayraud et surtout Henri Lacroix, victime d’Hatchadourian.
Les seizièmes continuaient de même, avec les éliminations de Cognard, N’Diaye, Savin, Rinck et Saphore.
En huitièmes de finale, on assistait aussi à quelques belles surprises, avec notamment la victoire de Ohanian sur Sevilla, Rousseau et Laur, tandis que Mallet/Lucchesi/Rosati cédaient contre un exceptionnel Hatchadourian.
Mais c’est véritablement en quart de finale que les grandes explications commençaient. Rocher dominait Randriamanantany /Bauer/Vaurs, Sarrio battait Chapeland/Rocamora/Saint-Machin et tandis que Hatchadourian mettait fin au beau parcours de Claudi/Bertrand/Ohanian, Bonetto triomphait, après une belle lutte, de la résistance des jeunes Aindinois Bonnin, Amirault et Antunes.
Rocher contre Hatchadourian, Sarrio face à Bonetto, le dernier carré était idéal. Et il tenait ses promesses, avec toutefois quelques péripéties inattendues, comme ce tir malencontreux de Dumont qui provoquait la perte de l’équipe qu’il formait avec Sarrio et Jouffre, alors même qu’il pouvait égaliser. Dans l’autre demi-finale, c’est un Hatchadourian de gala qui dominait largement, en compagnie de Riviera et Durk, la belle équipe de Rocher, Cocciolo et Robineau.
On attendait à nouveau en finale le feu d’artifice Hatchadourian, mais quelques ratés de Durk permettaient, malgré un Riviera impeccable, à Bonetto de prendre le large. Après un début de partie marqué par le sang-froid et l’adresse de Puccinelli, le double champion de France mixte prenait peu à peu l’ascendant grâce à ses carreaux et à un Montoro impeccable. Durk se reprenait, permettait à son équipe, grâce à une belle série au point et au tir de revenir, mais c’était trop tard. En continuant, mène après mène, à déployer un jeu rigoureux et précis, Bonetto et ses partenaires s’imposaient bientôt et ne tardaient pas, au milieu d’une salle des fêtes conquise, à brandir la légendaire amphore de l’Olivier. Une fois de plus, Nyons sacrait ses champions.
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