Joueur-clé du grand club Fréjusien, Stéphane Robineau termine sa saison en fanfare, avec deux victoires très maîtrisées à Nyons (🎥Le résumé) et à Cagnes-sur-Mer (🎥Le résumé). Tout juste revenu de ses vacances en famille à Tahiti, il a eu la gentillesse de partager un moment avec Boulistenaute, et de répondre à quelques questions.

L'année 2025 se termine, avec un titre en triplettes mixte dans le Var, deux parcours exceptionnels à l'International de l'Olivier et à l'Europétanque avec Durk et Rocher et quelques déceptions aussi entre les deux. Est-ce que tu dirais que c'est une bonne saison ?

Oui. J'ai gagné cinq ou six beaux nationaux, je termine bien classé au PPF et aux Masters, c'est pas mal. Bien sûr, je n'ai pas participé aux Masters cette année et la Marseillaise, ou je jouait avec Dylan et Mickaël Bonetto, une équipe qui me tenait à cœur, n'a pas tenu ses promesses, mais dans l'ensemble, oui, je dirais que c'est plutôt une bonne saison.

On te voit de plus en plus tenir le rôle de pointeur, et ce n'est un secret pour personne que pour toi qui a gagné des concours à tous les postes, celui-ci était loin d'être ton préféré. Pourtant, on sent une évolution dans ton jeu, et on a le sentiment qu'à présent, tu aimes mener le bouchon. Je me trompe ?

Non, c'est vrai. Ce n'est pas nouveau en fait : cela fait deux ou trois ans que j'ai pris ce rôle à cœur. J'ai appris beaucoup ces dernières années, et maintenant j'aime ce poste et je trouve qu'il me correspond bien. J'aime prendre le dessus, mettre mes partenaires sur de bons rails et j'essaie de le faire le mieux possible. Et j'aime finir les mènes au tir : je sais qu'avec les partenaires avec qui j'ai la chance de jouer, je vais avoir quelques boules à tirer très importantes dans le week-end, et ça me plaît.

Ton club, le FIP, va voir arriver cette année beaucoup de très bons joueurs. Est-ce que c'est une bonne nouvelle à tes yeux, où bien crains-tu que ce soit difficile pour les dirigeants du club de gérer un tel afflux ?

Moi je crois que ça va faire du bien. Au niveau sportif, c'est très intéressant, car on a aussi des départs, Delahaye et Zigler notamment, et ce sont des pertes conséquentes. Ils seront remplacés par de grands joueurs qu'on connait bien, et le fait que nous ne soyons plus en course en Coupe de France permettra au staff de former tranquillement les équipes. Nous, ça va nous remettre en question, et c'est une bonne chose. Il faudra juste mettre de côté les egos et avancer. Mais je pense que Jean (Casale) et Cyrille (Belhomme) géreront ça très bien.

Tu reviens d'un séjour à Tahiti, et une vidéo tourne beaucoup depuis sur les réseaux. Est-ce que le fafarou est si mauvais que ça ?

(Rires), Tu ne peux pas imaginer. J'avais perdu un pari avec Dylan et je devais, moi qui ne mange aucun poisson, avaler ce truc qui est plongé dans de l'eau fermentée à l'odeur épouvantable. J'ai tenu parole, mais j'ai eu du mal. Mais bon, c'était marrant, à l'image de ce séjour là-bas, avec des gens formidables et un décor de rêve. Un très bon souvenir, du coup.

Boulistenaute partenaire MÉDIA du Fréjus International Pétanque - www.fip-frejus.fr

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