Carles/Ginier, le jackpot à Monaco

Rédigé le 14/09/2025
Pierre Fieux

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On attendait Peyrot, les Belges ou Monaco. Pourtant, alors que la hiérarchie avait été relativement respectée hier lors de la première journée du challenge Princesse Gabriella, la journée d’aujourd’hui allait rebattre complètement les cartes de la classique monégasque.



En huitièmes de finale tout d’abord, où l’énorme choc entre Peyrot/Schopp et les Belges Barzin/Vlemincks tournait à l’avantage des secondes 13-12, bien que les Françaises soient parvenues à équilibrer l’échange après un très mauvais départ. Virebayre sonnait le glas des Monégasques Godard et Calvin-Passeron, mais la deuxième équipe palavasienne de Labartino et Herrero chutait face aux Suissesses de François.



Les premières têtes étaient tombées, mais c’est surtout en quart de finale que  les surprises se succédaient : les  Savoyardes Poux et Fernandez prenaient le meilleur sur les championnes canadiennes Bergeron et Mouhib, François battait sur le fil l’équipe belge de Barzin et les Héraultaises Virebayre et Toussaint, après une difficile remontada, s’imposaient d’extrême justesse face aux Monégasques Vierjon et Silve.



Les demi-finales étaient donc inédites et se révélaient expéditives : Aurore François et Anne-Marie Bontemps passaient facilement contre Virebayre, avant que Carles et Ginier-Maurel n’atomisent, à l’issue d’une partie parfaitement maîtrisée, les Savoyardes Mélodie Poux et Lindsay Fernandez



On se méfiait donc des Bas-alpines au départ de la finale, et on avait raison : ce sont elles qui prenaient immédiatement les commandes, emmenées par l’appoint exceptionnel de Mireille Carles. Après quelques mènes, les Genevoises entraient enfin dans la rencontre, mais ne parvenaient pas à transformer, malgré un jeu bien meilleur qu'en debut de partie, les quelques occasions qui auraient pu les ramener à parité. 



La messe était bientôt dite : Sandrine Ginier-Maurel et Mireille Carles, qui s’étaient associées juste avant le concours, finissaient par transformer cette première fois en superbe victoire. Pour un coup d’essai, c’était un coup de maître et le Gabriella sacrait, une fois encore, deux magnifiques joueuses.