Depuis toujours, on reconnait les grandes épreuves de pétanque à la beauté de leur cadre. Celui que s’est à présent donné l’Europétanque des Alpes-Maritimes est de nouveau exceptionnel, avec le superbe écrin qu’est l’Hippodrome de Cagnes-sur-Mer déployé autour de l’élite nationale et internationale.
Le plateau aligné hier matin était tel que l’on s’attendait, au cours de la première journée, à assister à de très gros chocs et à des sorties de route spectaculaires. Ce fut le cas, avec la fin prématurée des tenants de Laur ainsi que de Bonetto, Rizzi, Montoro, Motté, Roux, Sevilla, Bezandry, Cocciolo et Durk, bientôt suivis de Foyot, Demol, Cognard, Bonvarlet et des Tunisiens de Boughriba.
En soirée, les chocs s’intensifiaient : on voyait ainsi Zyskovski, Bettoni, Quilibrano et les Italiens de Laigueglia quitter la piste, mais les principales sensations des seizièmes restaient l’élimination d’Hatchadourian par Andriantseheno, et surtout celle de l’Équipe de France Rocher/Lacroix/Feltain par Puccinelli.
Les huitièmes, joués dans la foulée, voyaient Rousseau céder devant Albaladejo, Adam perdre contre N’Diaye, Gbetable prendre le dessous face à Moutte et Puccinelli perdre largement contre Loy.
De quoi dégager, à l’entame des quarts de finale de matin, deux super-favoris : Loy confirmait ce statut face à Tessier, dans un duel qui opposait les deux frères Cousin, et Andriantseheno faisait de même en disposant de Mallet, Courtois et N’Guyen. Dans les autres rencontres, Moutte battait largement Perez, Buche et Saint-Machin et N’Diaye finissait par devancer après une longue lutte Clodic, Magnani et Albaladejo.
Les demi-finales tournaient court : Loy, Cousin et Grandet ne laissaient aucune chance à Moutte, Lacroix et Chamand tandis que Andriantseheno, Magny et Lamberger dominaient largement N’Diaye, Cano et Santos.
En finale, c’est Andriantseheno qui faisait une fois de plus le meilleur départ, en menant bientôt 5-0. Mais Loy faisait le gros dos, revenait et la partie s’équilibrait. Le Malgache, aidé par un Lamberger impérial et un Magny solide, repartait malgré un Cousin encore une fois exceptionnel. La partie se tendait, montait en intensité mais Grandet ne parvenait jamais à trouver la bonne carburation et la partie s’ouvrait : après une gagne au point manquée par Lamberger, le tireur palois transformait à la mène suivante, au tir cette fois, sa deuxième occasion. Finalistes ici-même l’an dernier, le driver malgache et ses jeunes pur-sang franchissaient cette fois-ci, en tête, la ligne d’arrivée.
EQUIPES (Complet 512)
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