Pièce désormais essentielle du dispositif du FIP, Adrien Delahaye porte de plus en plus haut, après une victoire au Trophée des Villes et deux finales départementales, les couleurs de son club. Pour Boulistenaute, le jeune champion toulousain a accepté de répondre à quelques questions.
Tu viens de disputer consécutivement deux finales de championnat du Var, que tu as malheureusement perdues. Est-ce que tu en es content, ou bien est-ce que c'est la frustration qui domine chez toi aujourd'hui ?
Non, je suis très content. Ces deux championnats (tête-à-tête et doublette mixte, NDLR) étaient très difficiles, et atteindre deux fois la finale c'est très satisfaisant. J'ai perdu, mais je me suis qualifié pour la ligue et ça me donne deux autres chances d'aller au France.
Tu es licencié au sein du plus grand club français et tu en es devenu, grâce à tes résultats, une des pièces maîtresses. Comment te sens-tu au FIP, et as-tu le sentiment que ton statut y a évolué ?
Oui, certainement. En tout cas, je m'y sens bien ; être au FIP, c'est vraiment royal. Je suis très content d'en faire partie.
Tu ne devais pas, au départ, disputer le championnat du Var tête-à-tête, et tu t'y es finalement aligné avec le succès que l'on sait. Pourquoi ne voulais-tu pas le faire, et qu'est-ce qui t'a amené à changer d'avis ?
Ca me faisait beaucoup de route, et avec le plateau qui était réuni, ça me semblait compliqué de faire un résultat. En tête-à-tête, je peux bien jouer ; par contre, lorsque ça ne va pas, je peux aussi me décourager rapidement. Mais Jean Casale m'a appelé pour me demander de venir et il a bien fait : j'ai un billet pour la ligue et si ça me permet d'aller au France, j'essaierai d'y faire aussi un bon résultat.
Tu as gagné le Mondial la Marseillaise à dix-sept ans, puis le championnat d'Europe espoirs, la Coupe de France et la Coupe d'Europe des clubs, deux fois le Trophée des Villes... Aujourd'hui, alors que tu n'as encore que 22 ans, quel est ton rêve ?
Devenir champion du monde. Je suis dans le collectif France, j'espère être un jour sélectionné et affronter les meilleures nations dans des Mondiaux : c'est cette compétition-là que j'aimerais gagner. J'aime porter le maillot français, et c'est dans ce projet-là que je me sens le plus motivé.
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