Nommé à l'issue du Congrès international réuni à Douai, le Luxembourgeois Gérard Schneider est depuis vendredi le nouveau président de la Fédération Internationale de pétanque et de jeu provençal. Cet ancien de RTL, qui a été l'un des créateurs de la Confédération européenne et est l'un des membres du Comité exécutif de la FIPJP depuis 2015, est aussi un excellent joueur : trois fois champion du Luxembourg et quatre fois présent aux championnats du monde sous les couleurs du Grand-Duché, il a une expérience du terrain qui pourrait lui être précieuse.
Avec à ses côtés son vice-président, le Monégasque Stéphane Pintus, son secrétaire-général, le Slovaque Bruno Fernandez et son trésorier, l'Allemand Michael Dörhöfer, c'est donc lui qui va diriger le Comité permanent de la Fédération internationale.
Le Congrès, qui réunissait l'ensemble des pays membres, a également désigné les membres du Comité exécutif de la FIPJP : on y retrouve le Canadien Bernard Aurouze (photo), le Tchèque Dohan Karel, l'Italien Claudio Marmino, la Thaïlandaise Suphonnart Lamlert (photo), la Hongroise Agnès Koczis, l'Italienne Francesca Di Cezare, le Français Michel Le Bot et le Mauricien RadhaKrishansingh Ragkoumo.
Ce congrès marque aussi la sortie du jeu de Claude Azéma, sortie relative puisque l'ancien président de la FIPJP reste à la tête de la WPBF (Fédération mondiale boules & pétanque) Mondiale de Sports de Boules. C'est la fin d'un règne commençé en 2004, marqué par le développement mondial de notre discipline : en vingt ans, le nombre de fédérations est passé de quarante-sept à cent-treize. Chaque continent a maintenant son propre championnat, et le nombre de championnats du monde est passé de deux à onze.
Une œuvre donc considérable, malheureusement marquée par un regret : l'échec constant de la candidature olympique, avec un rejet en 2024 qui, avec des Jeux organisés dans le pays inventeur du jeu, a été particulièrement douloureux.
La nouvelle direction de la FIPJP, qui a pour ambition de revoir ses statuts et règlements, d'établir une stratégie de commercialisation, d'harmoniser le système de licences et de mettre en place un calendrier international, a du pain sur la planche. A l'heure où notre discipline est devenue planétaire, son rôle va être plus que jamais prépondérant.