Date désormais incontournable de l’année bouliste en Languedoc, le Montpellier 3M 2025 n’a pas failli à une réputation forgée année après année. Sur des jeux de l’Odysseum inondés samedi matin par un gros orage mais rapidement séchés par le soleil revenu, l’international héraultais ne débutait qu’en début d’après-midi et les chocs succédaient aux chocs.

De quoi envoyer au tapis une partie des favoris : Foyot, Feyertag, Escacho, Andriantseheno, Seine, Horjac, Rousseau, Saint-Machin et Rathqueber chutaient les premiers, suivis bientôt par Riviera, Randriamanantany, Steeve Gimenez, Rayne, N’Guyen et Hergert.

En soirée, les parties continuaient à écrémer les grosses parties restantes et on voyait disparaître Dumont, Delforge, Desport, Laïlle, Molinas et Maïga.

C’était tout pour hier, puisque les parties reprenaient ce matin en seizièmes de finale. Une phase fatale à Fernandez, Henri Lacroix, les Corses de Firroloni, Gbetable, Berlier, Espade et Molins, avant que les huitièmes de finale ne proposent aussi leur lot de surprises. Puccinelli manquait le coche à 11-11 face à Mallet, le vice-champion du monde Boughriba chutait contre Viano Even et Sougnoux cédait la place à Monbelli.

En quarts de finale, Bauer passait face aux Audois de Bissière à l’issue d’une belle partie, Gargowitch battait sèchement Bezandry, Gayraud faisait valoir son expérience aux dépends de Sablier, Clément et Monbelli, et Mallet continuait son beau parcours contre Even, Vieira et Chardelin.

Les demi-finales semblaient équilibrées, mais Gargowitch, Monros et Chanéac distribuaient un nouveau 13-0, cette fois face à Gayraud, Ramos et Dubois. Dans l’autre rencontre, les choses étaient plus indécises, mais Bauer, Bousquet et Spagnolo finissaient par s’incliner devant Mallet et Marsille, accompagnés par un Lucchesi de gala.

On attendait donc une finale très disputée, entre une équipe Monros qui avait successivement éliminé Hergert, Delforge, Berlier, Leca, Bezandry et Gayraud et des Tropéziens qui semblaient avoir définitivement domptés les jeux difficiles élaborés par Alexandre Laurenti. Mais ce n’était qu’un trompe-l’œil. A peine la finale entamée, Mallet perdait le fil après avoir vendangé une première mène prometteuse, et Marsille ne parvenait pas à trouver son niveau. Gargowitch prenait la tête, emmené pas un Chanéac qui tirait son épingle du jeu, et le score enflait malgré un Monros qui alternait le bon et le moins bon au point. Seul Lucchesi, qui jouait là sa deuxième finale en deux ans, empêchait le bateau de couler, et la partie s’équilibrait un peu lorsque Marsille passait au point et que Mallet prenait le rôle de milieu. Les mènes étaient plus disputées, mais le score continuait à enfler et fort logiquement, Gargowitch et ses amis finissaient par l’emporter.

Encore une fois, la fête montpelliéraine avait été belle, et le sourire de Marcel Laborde et de son équipe de Ped Tanca, épuisés mais contents, attestait de la satisfaction d’avoir une fois de plus fait du bon travail. A l’an que ven !

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