Il pleut toujours un peu sur le Top1000 d’Andrézieux, et c’était exceptionnel de voir le concours, cette année, se dérouler sans qu’une goutte tombe du ciel le samedi après-midi ni le dimanche. Mais la semaine avait été rude, avec des trombes d’eau sur les berges de la Loire et des terrains détrempés qui rendaient les jeux encore plus techniques qu’à l’habitude.
C’était donc dur pour les équipes offensives et beaucoup, parmi les favoris, disparaissaient de l’épreuve prématurément. C’était notamment le cas de Malbec, Dasnias, Molins, Feyertag et Petit-Jean, mais aussi d’Henri Lacroix, Sarrio et Puccinelli. En soirée, on enregistrait les dernières chutes notables, avec l’éviction de Schatz, Gbetable et Carteyrade.
Des terrains qui procuraient aussi quelques surprises à la reprise ce matin, avec la chute de Duvernay, Duvernay et Gire face aux Landais de Zigler et celle de Bousquet/Gessat/Vernile contre les Creusois de Vigne. Autres fins de parcours : Perrin, Durand et Thery qui tombaient face à Lucien, et Bezandry qui gagnait le derby malgache qui l’opposait à Andriantseheno.
En quart de finale, c’était un autre champion de la Grande Ile qui prenait le dessus sur ses compatriotes : Lahatra Randriamanantany s’imposait sur le fil face à Bezandry , Falimanantsoa et Roche à l’issue d’une énorme partie, grâce à un Castano exceptionnel au point. Dans les jeux voisins, Denave créait la surprise en dominant Zigler, Loustalot et Benmergui, Cout battait Baroux, et Snel, Antunes et Lorin manquaient le coche face Rosati, Desport et Lucien.
Ces derniers se présentaient en grands favoris lors des demi-finales, mais chutaient devant Lahatra, Castano et Tourre alors que dans l’autre rencontre, Cout, Peyrot et Vigne se montraient convaincants et solides en dominant les locaux Denave, Vignand et Soler-Belmonte.
La finale ne les voyait pas pour autant endosser le statut de favoris, tant Castano et le joueur malgache s’étaient montrés maîtres de leur art durant deux jours. Mais la cohésion et la solidité des Creusois les emmenaient rapidement à dominer la rencontre et se procurer plusieurs occasions de tuer le match. Malheureusement pour les sociétaires de l’ASPTT Guéret, ceux-ci ne parvenaient pas à concrétiser ces ouvertures et à creuser l’écart, et Randriamanantany restait à leur hauteur jusqu’à 8-8. C’est alors que le Malgache, aidé par un Tourre retrouvé et un Castano solide, créait à son tour le break et s’imposait en trois mènes 13-8. Lahatra, qui n’était pas parvenu à gagner une finale depuis de trop nombreux mois, venait de briser le signe indien.