Idéalement placée au cœur de l’été, la semaine palavasienne consacrée à la pétanque féminine a, une fois de plus, fait briller celle-ci de mille feux au cœur de l’Hérault. Avec une dizaine de nationalités présentes et trois concours principaux organisés sur les rives du Lez, Palavas Pétanque a mis à l’honneur une pétanque de plus en plus intéressante et compétitive et prouvé, avec un public qui a chaque jour répondu présent, que les joueuses peuvent proposer un spectacle de qualité et des rencontres pleines d’intérêt.Idéalement placée au cœur de l’été, la semaine palavasienne consacrée à la pétanque féminine a, une fois de plus, fait briller celle-ci de mille feux au cœur de l’Hérault. 

Avec une dizaine de nationalités présentes et trois concours principaux organisés sur les rives du Lez, Palavas Pétanque a mis à l’honneur une pétanque de plus en plus intéressante et compétitive et prouvé, avec un public qui a chaque jour répondu présent, que les joueuses peuvent proposer un spectacle de qualité et des rencontres pleines d’intérêt.

Tête-à-tête, la surprise Debard

Avec 240 joueuses au départ, le national tête-à-tête semblait promis à une star confirmée du circuit féminin. Ce sont pourtant trois jeunes joueuses qui se présentaient dans le dernier carré en compagnie de l’inusable championne canadienne Maryse Bergeron. Celle-ci venait facilement à bout de la jeune Monégasque Kimberley Chardelin, tandis qu’Amélie Romuald, qui menait 10-2 face à Manon Debard, semblait elle aussi aller droit vers la finale. Mais la Vauclusienne renversait la partie et, après une spectaculaire remontée, claquait trois carreaux pour  finalement s’imposer 13/10.

En finale, on donnait la faveur du pronostic à l’expérimentée Canadienne, quarante-sept fois championne dans son pays, mais c’est une fois encore Manon Debard qui, en s’appuyant sur une grosse technique au point et une belle moyenne au tir, parvenait à s’imposer dans le plus grand tête-à-tête féminin de l’année.

Doublettes, Tronche dans la douleur

Le doublette féminin allait lui aussi raconter au public de Palavas une bien belle histoire, après une exceptionnelle série de chocs entre les meilleures paires du circuit. La aussi, c’était la jeunesse qui tirait son épingle du jeu, avec la présence en demi-finale de l’Équipe de France Espoirs de Talagrand et Reguenga qui avaient notamment laissé au bord de leur route Agrinier/Fournié et Colombet/Picard. Mais la marche était trop haute face aux tenantes du titre Bouriaud et Lebossé qui, grâce à un jeu plus complet et plus solide, s’imposaient largement. Dans l’autre rencontre, Vigneres et Tronche passaient contre les très jeunes Bonnet et Guillemont-Navaro, malgré un coup de chaud de Jessica Tronche qui laissait celle-ci épuisée.

Les finalistes se demandaient même un moment si elles allaient être en mesure de disputer l’ultime partie, mais finissaient par s’aligner, non sans difficultés pour leur pointeuse, sur le terrain dévolu à la finale. Celle-ci, avec une Jessica Tronche qui enchaînait les trous d’air, semblait promise à Bourriaud et Lebossé, mais Vignères tenait bon et jouait plein. On se prenait pourtant à attendre sa défaite lorsqu’à 7-12,  une embellie providentielle survenait, avec une mène de cinq points qui ramenait tout le monde à 12-12. La partie avait basculé et Vignères, sur un dernier carreau, enfonçait le clou et offrait à Tronche, au bout de l’épuisement, une victoire inespérée.

Triplettes, Peyrot trop forte

Restait, au bout de cette folle semaine, l’International en triplettes. Au terme d’une première journée qui voyait chuter les quatre équipes de France et une kyrielle de favorites, on restait tout de même entre grandes joueuses à l’entrée du dernier carré. Les Canadiennes Bergeron et Berubé, associées à Daisy Frigara, venaient à bout de Tronche, Bourriaud et Romuald à l’issue d’une longue lutte, mais le choc le plus long et le plus indécis avait lieu dans le jeu voisin, entre Colombet/Picard/Bandiera et Peyrot/Peyré/Bertrand. Les premières dominaient la rencontre, mais deux magistrales annulations de Peyré changeaient la donne et lui permettaient finalement, de s’imposer sur le fil.

En finale, Bergeron ne parvenait pas à trouver la bonne carburation face à une Cindy Peyrot étincelante, et se retrouvait menée 8-0 en seulement deux mènes. On tournait alors, Frigara et Berubé semblaient pouvoir inverser la tendance mais Peyrot, assistée par Peyré et Bertrand, excellentes, continuaient à marquer. Après un petit point grapillé à 10-0, les Canadiennes finissaient, avec deux derniers carreaux de Peyrot, par s’incliner.

Gilles Bonutti et toute l’équipe de Palavas pétanque, après avoir dignement fêté l’édition 2024 et récompensé ses lauréates, pensent déjà à l’an prochain.

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Palavas, un final en apothéose

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