Suchaud tue le game

Rédigé le 09/06/2024
Lionel ZANET

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Toutes les grandes épreuves construisent leur histoire avec des parties de rêve, un public fidèle et des équipes compétentes, mais aussi en proposant un cadre exceptionnel à leurs compétiteurs. C’est le cas de Châteauneuf-sur-Loire où les berges de la Loire, le  parc du château ou les terribles allées de tilleuls sont déjà, après seulement deux éditions du Festival de pétanque, des lieux connus par des centaines de joueurs.



Le choix fait cette année par les organisateurs de créer un national en doublettes augmentait encore, pour tous les outsiders, la difficulté. C’est ainsi que les nombreux champions présents, venus sans leurs sponsors habituels, passaient sans encombre les premiers tours, et même si on notait la disparition prématurée d’Helfrick, Protat, Jacquet et Rebottaro, la plupart des têtes de série se retrouvaient ce matin au départ des huitièmes de finale.



Certains de ceux-ci s’avéraient expéditifs, à l’image de la partie entre Quintais et Morin, tandis que d’autres réservaient les premières sensations, comme la victoire de Grosbois et Ménage face à Choupay et Loy, ou celle de Megnien et Ferreira Brandao sur Demuth et Dasnias. Deux chutes d’importance, qui mettaient Quintais/Suchaud et Sarrio/Bousquet (vainqueurs de la belle équipe de Darrrazi et Laluque) en pole position.



En quart de finale, Quintais battait largement Petit/Petit, et Sarrio faisait de même face à Grosbois. Dans les autres rencontres, plus indécises, les joueurs du Loiret s’illustraient : Genoux finissait par prendre le meilleur sur Papillon/Papillon et  Hubert battait Megnien.

De quoi partager le public lors des demi-finales, avec deux équipes locales qui affrontaient, chacune, l’un des favoris de la compétition. Mais les champions restent les champions : Quintais était une fois encore extrêmement expéditif face à Hubert et Sampé, alors que Genoux et Lemaire finissaient par laisser passer, après une belle lutte, Sarrio et Bousquet.



La finale entre les deux grands favoris promettait, devant un parterre nombreux et attentif, une belle lutte. Grâce à un beau départ, Sarrio et Bousquet semblaient tout d’abord, à 6-0 en deux petites mènes, dominer les débats. Mais c’était sans compter sur Philippe Suchaud qui, avec deux carreaux et un ciseau providentiel, remettait d’un coup les pendules à l’heure à la troisième mène.  Trois autres frappes et une belle mène de Quintais faisaient passer les multiples champions du monde à 9-6, avant que deux trous de Bousquet Sarrio et deux tirs au but manqués par ce dernier n’ouvrent en grand les portes de la victoire  à leurs adversaires : frappé-gagné pour Suchaud, et un dernier palet. Évidemment.

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