Sur le circuit des nationaux, il y a bien sûr les grands champions, au palmarès constellé de titres de champion de France ou de champion du monde et scrutés par un public nombreux. Mais il y a aussi beaucoup de très bons joueurs qui passent des samedis entiers loin des carrés d’honneur et des gradins bondés, ferraillant durant des parties et des parties dans l’espoir d’être là le dimanche et, pourquoi pas, de pénétrer dans le dernier carré. Pour tous ceux-là, une victoire dans un des rendez-vous du circuit revêt, lorsqu’ils la vivent, toujours autant de magie. C’était le cas aujourd’hui pour Barri, Perrot et Renard, trois excellents joueurs du Puy-de-Dôme qui ont vécu à Andrézieux une de ces belles histoires comme la pétanque aime parfois en raconter.
Pourtant, au départ d’un Top 1000 au plateau toujours aussi étincelant, on pensait retrouver à l’arrivée quelques-uns des nombreux favoris qui s’alignaient sur le ligne de départ. Mais les terrains rendus très particuliers par l’humidité et des adversaires sans complexes en envoyaient, dès les premières rencontres, un grand nombre au tapis. C’est ainsi que Foyot, Rypen, Randriamanantany, Vigo Dubois et Delyon quittaient la compétition prématurément, suivis bientôt par Suchaud, Even, Gire, Winterstein, Rousseau, Beulama et en soirée par Jessy Feltain, Prud’homme et Molins.
Ce matin au départ des huitièmes de finale, c’était Rosati, Rosati et Villaret qui subissaient la loi des Espoirs français de Miclo et Clodic/Laurent/Rivollier qui s’inclinaient à l’issue d’une longue lutte face à Seine. Mallet/Tessier/Gessat quittaient eux aussi la compétition ainsi que Bezandry/Barre/Bourrilhon et Lucien/Rocamora/Saint Machin, victimes de Garin.
En quarts, les favoris continuaient à tomber avec notamment la chute des tenants Malbec/Fournié/Pujol contre les Auvergnats de Perrot, tandis que les jeunes de France Espoirs continuaient leur chemin face à Seine/Schroll/Rochette et que Andriantseheno, facile face à Garin/Berthelot/Canale, faisait plus que jamais figure de futur vainqueur.
C’était sans compter sur Barri, Renard et Perrot : les trois sociétaires de Gerzat, dans le Puy-de-Dôme livraient une demi-finale parfaitement maîtrisée et s’imposaient facilement devant Andriantseheno, Lamberger et Magny. Dans l’autre demi-finale, c’est Romanello qui créait la sensation en disposant sur le fil des Bleuets Miclo, Molins et Ricerz.
La finale, disputée sous une pluie fine, ne tardait pas à voir les Auvergnats, emmenés par un Perrot exceptionnel, prendre le large. Malgré une belle résistance de Schatz et une annulation désespérée de Romanello, les deux joueurs et leur partenaire Bathiard laissaient bientôt leurs adversaires brandir, au nez et à la barbe de quelques-uns des meilleurs joueurs du circuit, le trophée du Top1000 d’Andrézieux. Magique, non ?
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