Comment, lorsqu'on est le premier pays de la pétanque et qu'on possède, depuis plus de vingt ans, des joueurs aussi exceptionnels que Lacroix, Quintais et Suchaud, perpétuer le leadership de la France sur la pétanque mondiale ?
Cette question, qui taraude depuis bien longtemps les équipes de la DTN hexagonales, a trouvé un début de réponse ce mois ci. Les équipes de France, qui ont ramené sept médailles des Mondiaux du Bénin et deux des championnats d'Europe d'Alberville sans leurs joueurs historiques (Suchaud était présent en Haute-Savoie mais avait été réservé lors de la demi finale et de la finale) ont rassuré sur la capacité des nouveaux sélectionnés à faire flotter haut le drapeau tricolore.
Bien sûr, Dylan Rocher demeure indispensable. Il a montré une fois de plus à Cotonou l'étendue de son talent, mais aussi la phénoménale grinta qu'il parvient à convoquer lors des ces échéances planétaires. Mais il n'est pas seul : même si l'absence d'Henri Lacroix s'est parfois fait sentir au Bénin, Robineau et Sarrio ont convaincu, de même que Montoro, Feltain et Doerr à Albertville.
Chez les filles, Bandiera et Peyré, avec deux médailles d'argent et une médaille de bronze, ont également tenu leur rang face à une adversité de plus en plus présente. Une bonne nouvelle à la veille des Mondiaux feminins en Thaïlande, ou elles partiront en compagnie de Darodes et Peyrot.
De quoi donner le sourire au staff français, et conforter les coachs David Le Dantec et Jean-Claude Boiron dans leurs choix. La France est toujours là, et bien là.
O°