Avec 340 équipes au départ et un plateau de tout premier plan, il était bien difficile de faire, hier matin, le moindre pronostic sur le Supranational de Trévoux. D’autant que les terrains, relativement simples pour les joueurs de bon niveau, laissaient entrevoir la possibilité de grosses surprises et la promesse de très gros chocs. Ce fut le cas dès les sorties de poules, avec la défaite de Quintais/Suchaud/Vinson face à Tyson Molinas, puis la sortie de route au tour suivant de Puccinelli/Montoro/Hatchadourian. Ce n’était que le début, puisque les tours suivants voyaient disparaître Rosati, Laille, Hureau et Verzeaux, puis en soirée Loy, Cortes, Motté, Lamare, Maurel, Dylan Rocher et l’équipe de France de Bonetto, Sarrio et Robineau.
Grosse casse donc, mais les huitièmes de finale n’ »en étaient pas moins relevés, avec le plupart des rescapés de marque qualifiés pour les quarts, à l’exception de Winterstein qui chutait devant un Durk des grands jours et Chapeland, victime de la famille Molinas.
Les quarts de finale, expéditifs pour Durk face à Lahatra, Bauer et Vaurs et pour Fazzino qui battait sèchement Assuncao, Huebra et Gueirerro, se révélaient plus disputés pour Mallet, Dumont et Rocamora, qui cédaient devant N’Diaye et pour De Lazzari, Vigneron et Borgeais, qui perdaient pourtant contre les Molinas.
L’affiche des demi-finales était donc prestigieuse, avec deux oppositions de très haut niveau ; dans la première, Maison Durk, toujours aussi explosif au tir, faisait tout d’abord cavalier seul avant d’être rejoint puis dépassé par N’Diaye, Cantarell et Usaï. Il fallait alors une somptueuse mène de six frappes conclue par deux magnifiques carreaux du petit frère de Durk, Kenzo Poubile, pour envoyer ce dernier en finale. Dans le jeu voisin, le lutte était longtemps indécise entre Fazzino, Andriantseheno et Pailheret, et la famille Molinas. Mais c’est un Mamour des grands jours qui usait peu à peu ses adversaires, avant que son fils Maiki ne conclue la rencontre de deux carreaux magistraux.
La finale allait tenir ses promesses malgré un début poussif, avec un Mamour Molinas énorme au point qui creusait l’écart alors que Durk et Even connaissaient quelques ratés. Mais la partie s’équilibrait bientôt, et devenait énorme au fur et à mesure que les mènes passaient. Emmenés par un Poubile très convaincant, les deux joueurs prenaient peu à peu l’ascendant et revenaient 10-10, puis 11-10 après un sauvetage sur la ligne de fond signée Maison Durk. Maiki Molinas maintenait l’espoir avec deux annulations, mais finissait par s’incliner face à un Durk trop heureux de vaincre en compagnie de son petit frère. La fête était terminée, mais qu’est-ce qu’elle avait été belle !
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Résultats, tirages...
RÉSULTATS X3 SENIORS
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