C'était peut-être le plus discret des grands champions français. Il avait pourtant chez lui un maillot tricolore, un maillot européen et la coupe, réservée aux plus grands, du Mondial de Millau en doublettes. Sa patte gauche magique avait distribué des milliers de carreaux, et chacun savait qu'une rencontre disputée contre lui allait toujours être extraordinairement difficile.
Fernand Rivière a perdu sa dernière partie hier soir, à l'issue d'un long combat. Aucun des amoureux de la pétanque n'oubliera ses deux finales au parc de la Victoire aux côtés d'Henri Lacroix, son titre national conquis à Dijon avec Chato Cano, sa victoire en Coupe de France des clubs avec le CASE de Nice ni son sacre européen, il y a quatre ans, aux côtés de Fazzino, Foyot et Lagarde. Aucun, non plus, ne manquera de regretter, en ce jour de tristesse, le départ de ce joueur discret et magnifique.
A sa famille et tout particulièrement à Nicolas et José, à ses amis, à ses proches et à tous ceux qui ont eu le privilège de le voir jouer, Boulistenaute adresse ses plus sincères condoléances.
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