Bien malin qui samedi, à l'ouverture de ces championnats de France mixte 2023, pouvait faire un pronostic tant la concentration de formations de haut niveau y était importante. On y voyait pourtant plus clair dans l'après-midi, avec l'enregistrement des premières surprises du début de compétition : c'est ainsi que l'on voyait les paires Suchaud/Poinsot, Feyertag/Tronche, Le Boursicaud/Lion et les équipes Khader, Payen, Laurot, Pispico, Pintado, Dauphant échouer dès les parties de poules.

Durant les deux parties suivantes, les rangs s'éclaircissaient encore avec la disparition de Bories/Guilhem, puis de Philipson/Murcia, Bandiera/Huynh Kim, Lesaine/Solana, Chapus/Carteyrade, Peyré/Bernadet et Sauvage/Petit, victimes pour ces derniers de Bonetto.

Dans la dernière partie, celle des huitièmes de finale, on notait la chute de Bourriaud/Beulama, puis celle de Quintais/Klockowski face à Bonetto.

Les tenants du titre abordaient donc, ce matin, les quarts de finale en position de super-favoris, et disposaient largement de Reihardt/Reinhardt, malgré plusieurs tirs au but réussis de Kenjy, alors que Da Cunha battait, lui aussi largement, Buisson et Bagilet. Mais c'était plus loin que la bataille faisait rage, dans la partie qui opposait Puccinelli/Maillard à Molinas/Blasquez (13-10 pour les premiers) et dans celle qui réunissait les Ariégeois Laille et Aubriot et la paire landaise Delaby/Delmas. Alors que Laille avait réussi à renverser la rencontre et s'apprêtait à gagner, c'est un coup de bouchon heureux de Delmas qui changeait tout à coup la donne, et on voyait quelques mènes plus tard les Landais se qualifier, devant leur public ravi, pour le dernier carré.

Un très beau parcours qui allait toutefois s'arrêter face à Bornes/Da Cunha, très convaincants, alors que le choc de ces demi-finales venait de se dérouler une heure plus tôt : Bonetto et Tur, partis 7-0, se voyaient rejoints puis dépassés par Puccinelli et Maillard qui menaient bientôt 12-9. Bonetto éloignait d'abord la défaite d'une annulation magistrale, puis l'emportait à la mène suivante en clôturant sur deux somptueux carreaux une rencontre haletante.

Avant la finale, Sébastien Da Cunha confiait que ce serait compliqué. Ce le fut, avec une Marine Tur qui prenait la marque au tir sur les deux premières mènes et un Bonetto au sommet. Pourtant, les Lotois revenaient 4-4, avant de vendanger une premère marque à la sixième mène après un coup magique de Bonetto, puis une deuxième à la huitième avec la possibilité, à 4-8, de marquer trois ou quatre points. Ils continuaient à lutter, avec un Da Cunha combatif et une partie très constatnte d'Alexandra Bornes, mais la marqhe devenait un peu haute avec de rès grosses entames de Marine Tur et un très grand Mickael Bonetto. A la onzième mène, les Lotois finissaient par céder après une caresse au but de Da Cunha : Marine et Mickaël, qui doivent célébrer leurs noces début août, venaient de se faire un bien beau cadeau de mariage.

(Photo Facebook famille Bonetto)

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