Ce soir 19h00, la finale RIZZI/COCCIOLO vs N'DIAYE/MALLET

Publié le 07/01/2024 à 12:49

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Avant de vous plonger dans le replay passionnant de la finale à 19h00 sur notre chaîne YouTube, découvrez le bilan sportif du Challenge Prince Héréditaire Jacques, tel que résumé par Pierre Fieux.

 

Le 8 octobre, au Bouldodrome Rainier III

Dans la légende de la petite boule, et même si la triplette a été imposée peu à peu comme une norme incontournable, la doublette occupe une place à part. Plus dynamique, plus offensive et plus exigeante avec ses joueurs qui doivent être aussi à l’aise au tir qu’au point, le double (comme on dit au tennis) a été à l’origine de la plupart des premiers grands concours populaires, comme Pézenas, Millau ou Toulouse. C’est donc avec un intérêt tout particulier que le monde bouliste avait accueilli le choix d’organiser cette année le Challenge Prince héréditaire Jacques en doublettes, depuis l'annonce  faite l’hiver dernier par le Club Bouliste Monégasque et sa Fédération.

On s’attendait à du très haut niveau, et on en a eu, avec onze équipes nationales et une grande partie du gratin français réunies hier sur les jeux de la Principauté. Avec cinq tours de classement disputés selon la formule du Swiss System, le spectacle était assuré toute la journée et on enregistrait les premières surprises. C’est ainsi que plusieurs équipes favorites, comme Uytterhoeven/Masuy, Gayraud/Amaya, Galleau/Cléré, Jackel/Santini, Ramos/Dubois ou Saissi/Boulassal ne parvenaient pas, à l’issue des cinq tours, à intégrer la liste des trente-deux premiers.

 



Les seizièmes de finale, disputés dans la foulée, délivraient eux aussi leur lot de sensations :  les Espagnols Escacho et Rodriguez s’inclinaient devant les étonnants Aveyronnais Thery et SantosCousin et Le Foll chutaient lourdement face à LacroixBonetto s’imposait sur le fil face à Riviere-RiviereLeca et Michel perdaient contre Broc et la paire Roux/ Gregori, finaliste ici l’an dernier, cédaient contre leur tireur Jean Christophe Gimenez.

En huitièmes de finale, Rizzi dominait un Broc mal réveillé, Chato Cano subissait la loi des Catalans Garcia et Catalan, Gimenez battait Thery, et Salvini s’imposait face à Le Lons à l’issue d’une longue lutte. Dans le choc principal, Lacroix  surpassait Puccinelli et Montoro tandis que N’Diaye passait contre les vainqueurs 2021, Moreno et Éric.

Le ton était donné, avant des quarts de finale qui allaient atteindre des sommets : celui qui opposait Lacroix et Doerr à Rizzi et Cocciolo donnait le tournis, avec des Français qui menaient d’abord 7-3 avant d’encaisser, sur trois extraordinaires tirs de Rizzi, une mène de six et une autre de quatre pour un renversement de partie complétement inattendu. Alors que Riviera et Bonetto ne parvenaient pas à résister à Mallet et N’Diaye, on assistait à une formidable résistance de Jean-Christophe Gimenez face à Lellouche : le tireur marseillais, mené 7 à 12, annulait le but à six reprises avant de s’incliner devant les Pyrénéens. Dans la dernière rencontre, ce sont les Catalans de Garcia Roig qui emballaient le public face à Monnier/Sevilla : menés 4-12, ils inscrivaient deux, puis cinq points pour revenir 11-12 avant un final de folie ou Sevilla saisissait au vol une boule de gagne pour pénétrer dans le dernier carré.




Dans la première demi-finale, c’est un N’Diaye de gala, suivi par un Mallet impeccable, qui dictait sa loi à Salvini et Lellouche jusque là invaincus. Dans l’autre, Sevilla et Monnier ne pouvaient rien, malgré un très gros niveau de tir du premier, face à une doublette italienne lancée à grande vitesse. Rizzi et Cocciolo impressionnants de maîtrise, se présentaient en favoris dans une finale qui les opposait pourtant à l’une des doublettes qui avait le plus marqué le concours.