International à pétanque de Nyons 2022 : Fort comme un Durk

Publié le 02/10/2022 à 23:01


Le sociétaire de Montpezat du Quercy s’est imposé ce soir, avec Maurel Et Helfrick, dans le 17ème International de l’Olivier...
 
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Fort comme un Durk

Malgré la concurrence d’Ajaccio et de la Coupe de France des clubs, qui le privait cette année du parterre de stars habituel, l’International de l’Olivier retrouvait cette année, après deux années de crise sanitaire, son statut traditionnel de grand rendez-vous du début de l’automne. Si on notait tout de même la présence d’un grand nombre d’équipes de premier plan, les jeux difficiles de Nyons et la combativité des formations moins huppées laissait d’emblée un certain nombre de favoris sur le carreau. Parmi ceux-ci, l’équipe de France de HureauPhilipson et Monros qui s’inclinait en poule en deux parties sèches, avant d’être suivie par les formations de GireRivieraDufeuGayraud ou Chet



En huitièmes, c’était au tour de De Souza, puis de Ouizman de quitter la compétition, avant d’être suivis en quart de finale par Fournié et par l’ancien président de Nyons Pétanque, Yves Rinck, associé pour l’occasion à René et Éric Amico.



 

Un écrémage qui fournissait toutefois à l’International un beau dernier carré, puisqu’on y retrouvait un match Dumont/Durk et une rencontre entre Andriantseheno et les invités surprise de Stéphane Carra. Le pilote de rallye, associé à Dubouchez et Dos Reis, négociait pourtant mal le virage des demi-finales et perdait sèchement en quatre petites mènes. L’opposition entre Dumont/Kanes/Navarro et Durk/Helfrick/Maurel, dominée au départ par les premiers, basculait brutalement en faveur des seconds et les envoyait en finale.



Dans le National féminin, Zandrini disposait en demi-finale de Jullien/Jullien/Zakia alors que Peyrot battait Marage/Mattei/Lovera. En finale, l’équipe de France de PeyrotPicard et Baussian-Protat, jusque là intraitable, subissait la loi des tenantes ZandriniTairio et Perret.



La finale de l’International, qui opposait une équipe portée sur l’attaque à une formation pratiquant un jeu très construit, promettait une belle opposition de styles. C’est exactement ce que l’on eut, avec un Maurel et un Helfrick emportés dans le sillage d’un Durk étincelant, et un Andriantseheno méthodique et appliqué qui parvenait, appuyé par un Boris et un Hergert excellents, à mettre en difficulté ses adversaires en fournissant une énorme partie au point. Longtemps indécise, la partie paraissait pliée à 9-10 lorsque Boris se retrouvait en possession d’une belle mène de gagne. Mais le Lotois manquait le coche, et c’est Helfrick qui mettait un terme dans la mène suivante à une finale de toute beauté. Maurel pouvait alors soulever l’amphore, et toute la formidable équipe savourer ensemble la satisfaction, après deux années difficiles, de voir revivre l’Olivier.