La Coupe de France, année après année, nous réserve à chacune de ses éditions des surprises, des sensations et de bien belles histoires. Cela a été encore une fois le cas ce week-end, dans le superbe (quoiqu'un peu surdimentionné) Axone de Montbéliard, avec un Grand Huit qui a une fois de plus tenu ses promesses.

Même si l'on connait la qualité du club azuréen, le coup de tonnerre des quarts de finale était l'élimination des grands favoris de Lyon Canuts par la formation de Saint Laurent du Var : les vainqueurs 2019, tombeurs cette année d'Arlanc et de Fréjus ne pouvaient rien faire face à une équipe emmenée par un Lahcheb exceptionnel. Pendant ce temps, Pau venait à bout de la belle équipe de Carcassonne, alors que la bataille faisit rage entre Bron, qui passait 19-12, et Bourbon-Lancy, ainsi qu'entre Gourdon et Rumilly. C'est finalement le club de Christian Lagarde qui s'imposait face à celui de Claudy Weibel sur le score de 17-11.

Saint-Laurent du Var avait impressionné, on l'a dit, contre Lyon Canuts. C'est donc avec un peu de surprise qu'on notait son élimination devant les Palois de Coppa. Cette équipe privée, depuis le départ de Ligan Doerr pour le Var, de grands noms mais riche d'un envie et d'une cohésion impressionnantes montait d'un cran par rapport à sa demi-finale de 2020 et commençait à rêver de victoire. De l'autre côté du tableau, c'est Bron qui finissait par s'imposer face à une belle équipe lotoise de Gourdon, malencontreusement privée pour le dernier carré de Sébastien Da Cunha.

Pau contre Bron en finale, le pronostic paraissait facile, d'autant que les Lyonnais menaient déjà 11-4 après les tête-à-tête et la première doublette mixte. Mais Coppa et Bulhoes maintenaient les Palois à flot en arrachant la victoire face à Sarrio et N'Diaye, et pouvaient encore, en gagnant les deux triplettes, remporter la Coupe. On n'y croyait pas trop au début, jusqu'à ce que Grau, Bulhoes et Alexandre finissent par s'imposer devant Fazzino, Lahatra et Romuald. Le suspense était alors à son comble, avec sur le jeu voisin une mène prometteuse entre les mains des Palois. Menés 8-12, avec quatre boules en main contre aucune, on pensait voir ces derniers monter au money-time, mais c'est Bron, contre toute attente, qui finissait sur la mène. Soulagement donc, et immense joie pour le club de  de Damien Ruiz et Jean-Louis Cazemajou, qui inscrit son nom pour la première fois, après la victoire au Trophée des Villes il y a quelques mois, au fronton de la Coupe de France.

Auteur Pierre FIEUX - Photos Stéphane CAGNON

TOUS LES REPLAYS
DE LA FFPJP

* Via le MENU de votre application : VIDEOS 

0°