Fidèle du circuit des nationaux depuis plus de trente ans, il a brillé au sein d'une multitude d'équipes. Cargolès, itinéraire d'un joker Il fait partie de ces joueurs qui apportent un énorme plus à chacune des équipes qu'ils composent. Depuis plus de trente ans, Roger Cargolès brille, au sein d'une multitude de formations, au sein des plus grands nationaux. Il se fait tout d'abord connaître dans l'Aude, en jouant quelques années avec le Toulousain Mohamed Benamra, puis en s'associant avec le Parisien Gérard Tournay. Même sens du détail, même recherche patiente de la concentration, les deux hommes sont faits pour s'entendre. Ils écument ensemble les concours du Languedoc, et vont pénétrer par deux fois, en 1992, dans le dernier carré du Mondial de Millau, en doublettes, et en triplettes avec Michel Loy. 
Cargolès va ensuite s'associer avec l'ancien champion du monde Georges Simoès, avec lequel il formera plusieurs triplettes fameuses, aux côtés de Christophe Tartaroli et surtout du fantastique tireur catalan Michel Ville, avec lequel les deux hommes entreront, en l'espace de quelques années, dans le dernier carré de L'Europétanque, de la Comédie pétanque et d'une foule de nationaux. Dans le même temps, Cargolès s'établit dans le Vaucluse et partage ses parties avec les meilleurs joueurs du département, notamment le tireur Christophe Richard. Une nouvelle association qui va le mener jusqu'en finale du championnat de France en 2000, aux côtés du légendaire René Luchesi, et en finale du Mondial de Millau doublettes en 2005.  Photo Pétanque Magazine Ce rôle de joker de luxe, Roger Cargolès va continuer à le tenir tout au long des années 2000, apportant à une grande variété de partenaires et de clubs son jeu complet, son sens de la mène, son calme imperturbable et son intense capacité de concentration. Ce sont également ces qualités qui vont lui permettre, en 2013, de parvenir en finale du Mondial la Marseillaise en compagnie de Pierre Lucchesi et de Rémi Galleau. Et de montrer, une fois de plus, l'étendue de la palette de l'un des plus grands joueurs de son temps. 
Lire aussi Bideau, deux vies bien remplies Alaoui, le géant de l'Atlas Bezandry, la pétanque comme une fête Stohr, le modèle à suivre Jeremy Darodes, au nom du père Debayle, le Petit Prince et le renard Fazzino, entretien avec le maître Le Dantec, intermittent à grand spectacle Fara N'Diaye, saga Africa Danielle Gros, la dame d'Entrecasteaux Angy Savin, entre hier et demain
François Gouges, une fierté catalane Cocciolo, la pente ascendante Briand, le gaucher magique Andriantseheno, le métronome de Madagascar
|