En région parisienne où il a fait toute sa carrière, William Stohr est devenu, par son talent et son comportement sur les terrains, une figure unanimement respectée. Stohr, le modèle à suivre Dans un milieu où le fair-play et le bon comportement n'ont pas toujours été monnaie courante, il est un joueur qui suscite unanimement le respect. William Stohr, grand tireur francilien, a gagné par son attitude autant que par les moyennes de frappes qui ont jalonné une carrière riche en trophées, le respect de tous. Il commence à jouer très jeune, et fait son premier concours officiel à l'âge de treize ans. Rapidement, il se fait connaître grâce à une efficacité au tir qui le fait compter, quelques années plus tard, parmi les meilleures gâchettes d'Ile-de-France. Un talent qui va le mener, en 1975, en quart de finale du championnat de France doublettes en compagnie d'Antoine Montoro (le grand-père de Ludovic). Les deux hommes vont y prendre goût, et ne s'inclineront l'année suivante qu'en finale, dans une partie pourtant bien engagée face à Marco et Marigot.  Photo Pétanque Magazine Stohr devient l'une des étoiles de la pétanque francilienne et marque les esprits par son adresse et son intelligence du jeu, mais aussi par un comportement irréprochable sur les terrains, chose rare au sein de la pétanque de l'époque. Peu à peu, il devient pour tous Monsieur William, une icône du fair-play et du beau jeu. Joueur complet, il le prouve en 1996 en parvenant en quart de finale du championnat de France tête-à-tête. Mais il montre encore une autre facette de son talent, quelques semaines plus tard, en endossant le maillot de champion de France de jeu provençal en doublettes en compagnie de Max Fouilhé. 
Photo Pétanque Magazine Le temps qui passe ne semble pas avoir de prise sur lui. Toujours disponible pour participer à des actions autour du sport adapté ou d'autres associations caritatives, il n'en reste pas moins extrêmement actif en compétition.
C'est ainsi qu'en 2019, il conquiert un nouveau titre de champion de France, en vétérans cette fois. Avec ses partenaires Alain Farjon et Christian Eckmann, il ramène également, quelques mois plus tard, le titre de champion de France vétérans à son club de Le Mée sur Seine. Imperturbablement, avec la classe et l'élégance qui sont devenus son image de marque. De quoi faire vivre encore, en Ile-de-France et ailleurs, la légende de Monsieur William. 
Photo Adapteam Lire aussi Jeremy Darodes, au nom du père Debayle, le Petit Prince et le renard Fazzino, entretien avec le maître Le Dantec, intermittent à grand spectacle Fara N'Diaye, saga Africa Danielle Gros, la dame d'Entrecasteaux Angy Savin, entre hier et demain
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