Retour sur l’étape des Masters de Romans : profitant qu’une étape se déroule pour une fois pas trop loin de chez moi, je décolle direction Romans vendredi matin en compagnie de « juju38 ».
Nous arrivons vers 9h45, le site est magnifique : trois belles tribunes en plein centre de Romans, juste à côté de l’église Notre Dame de Lourdes.
Dans l’aile où il n’y a pas de tribunes, l’organisation a installé un podium accessible aux personnes en fauteuil ce qui permet à tout le monde de pouvoir regarder le spectacle.
Un bus « VIP cabriolet » complète l’aile, au rez-de-bus c’est le coin rafraîchissement, à l’étage supérieur c’est la « tribune des officiels ». Je trouve ce principe sympa, cela évite de « privatiser » des places en tribune pour les officiels, c’est la solution optimale pour satisfaire tout le monde.
Derrière cette fameuse aile « VIP », se trouve une sorte de petit village des entrepreneurs et associations du pays Romanais : deux belles allées larges, avec entre les deux allées des jeux de pétanque pour ceux qui veulent en jeter une paire, le tout entrecoupé de chapelles. Des brumisateurs sont également de la partie, car la journée s’annonce « caliente ».
Après une halte à la chapelle pour se péter un petit café, cap sur les tribunes et là je suis assez surpris de voir les tribunes… pleines ! Il est à peine 10h, et les places sont déjà rares y compris en plein cagnard.
Heureusement, « gilles01 » vient à notre secours et nous installe en tribune de presse.
Nous manquons donc le quart de finale expéditif de l’équipe Quintais contre Gambert, la partie de l’équipe locale, même si elle dure un peu plus, tourne inévitablement à l’avantage de Fazzino.
On alterne donc entre la partie Tunisie contre Madagascar et celle de l’équipe de France contre celle de Roby. L’équipe Malgache semble ailleurs et ne développe pas son niveau de jeu habituel, sauf sur une mène de 6 où les carreaux et ciseaux-carreaux se déroulent à la perfection, et sur quelques tirs au but qui retardent l’échéance. La Tunisie joue bien, revoir Lakili dans cette équipe rappelle un peu le trophée C+, Khaled Lakhal fait le boulot et Attalah fait du bon boulot en sniper.
Le quart Roby contre l’EdF laisse voir du beau spectacle, avec un Roby très en forme à l’envoi, mais au final la trio Fournié – Rocher – Hureau l’emporte.
La température commence à monter sérieusement, une petite halte à la « chapelle des brumisateurs » s’impose, puis cap sur les parties de barrage qui opposent Madagascar à l’équipe de Thierry Bezandry, quand la seconde oppose l’équipe locale à l’équipe de Roby. La deuxième est expéditive, la première guère passionnante puisque l’équipe Malgache n’a guère l’air dans le coup, et joue « mécaniquement » et à une allure vive. Ils empochent tout de même les points de la partie, ils n’auront pas tout perdu sur cette étape.
Le temps de croiser « italien63 », en pleine discussion avec Christophe Sarrio et sa compagne, puis de croiser Patrick Fragnoud, toujours aussi pétillant dans ses commentaires, et nous mettons le cap sur un bon petit resto, avec pour objectif les célèbres et délicieuses ravioles. Le plan se déroulera sans accroc !
L’après-midi débute par les demi-finales, sous une chaleur de folie. Heureusement, une tribune est ombragée mais elle a bien entendu été prise d’assaut entre midi et 14h par la horde des spectateurs issus de tous les départements de la région Rhône Alpes !
Le matin, j’avais été un peu surpris qu’il y ait autant de monde, mais l’aprèm c’est juste de la folie furieuse : aucune place de libre en tribune, même les escaliers d’accès sont bondés, la moindre parcelle qui permet de voir un bout de partie est occupée.
Grâce à « Surprise38 », nous nous faufilons à un endroit où nous pouvons bien voir l’ensemble du jeu où les caméras ont été installées pour les enregistrements de BeIn Sports.
La première demi-finale oppose Quintais à la Tunisie, ça rappelle des souvenirs ! Sans spécialement mal jouer, la Tunisie prend fanny, avec un Lakili qui n’est pas vraiment rentré dans la partie, mais en face cela joue très très épais : sur les 24 premières boules jouées par l’équipe Quintais, 22 sont parfaites ou presque, et les deux manquées le sont au tir, dans la même mène, et Philippe Quintais reprendra un point imprenable de sa dernière, tout simplement injouables à la Team Philippo-Manuesque !
La deuxième partie s’annonce, en blaguant on se dit qu’elle durera forcément plus longtemps (comprendra avec humour qui voudra). La demie Fazzino vs EdF sera plutôt décevante, beaucoup de galère à l’appoint des deux côtés avec un terrain montée – descente, un Dylan qui tape poussivement (la chaleur fait sans doute son effet), et on se dirige vers la finale Quintais vs EdF.
Ce coup là, on la joue stratégique et on se trouve des gâches en tribune ombragée. La finale démarre avec une équipe Quintais qui joue presque à plein, Manu Lucien est monstrueux au point comme depuis le début de matinée, Philippe Quintais est au top, seul Philippe Suchaud démarre comme à son habitude piano piano, mais cela suffit pour faire la course en tête. L’équipe Quintais s’imposera sans réelle discussion, et en ayant eu plusieurs coups de « déchatte » sans lesquels la finale aurait été très abrégée.
Il est 20h passées, on laisse partir le gros des troupes, direction la chapelle avec « gilles01 » qui en a terminé avec sa fonction de reporter, et qui en profite pour faire des photos souvenirs avec une partie des organisateurs, dont Maryan Barthélémy avec qui j’ai le plaisir d’échanger quelques minutes, puis c’est le retour à la maison en mode bien cuit (par la chaleur) !
Pour une première fois en tant que spectateur d’une étape des masters :
Les + : - l’organisation professionnelle de Quaterback : tout est cadré, précis, minuté, j’ai eu l’impression de voir des managers et des roadies sur une tournée d’un grand groupe,
- le petit village « entreprises – associations »dont s’est occupé Philippe Polleux et ses troupes de main de maître, les brumisateurs qui ont été très utiles, les tribunes gi-gan-tesques,
- la qualité des terrains,
- les Pom Pom girls « MMA »

-D -D
Les - : - la chaleur, mais ça personne ne peut rien y faire,
- le stationnement (mais idem, c’est dur de faire mieux quand un marché se déroule le vendredi toute la journée juste à côté du site)
Rendez-vous pris l’année prochaine si une étape se déroule une nouvelle fois à portée de tir de ma zone de largage, chapeau à Maryan et ses Quaterbaciens, quel boulot !
Chapeau également à l’organisation Romanaise qui aura battu pas mal de records, et espérons-le, qui aura donné quelques idées aux prochains hôtes des étapes des Masters futures !