Il y a beaucoup d’ateliers et de conseils dans le livre de Sougil. L’un que j’aime est de pointer 3 boules puis tirer les trois boules. Tu marques les points, soit pour le « pointeur », soit pour le « tireur », jusque à 13.

C’est un bon exercice pour le tir mais pour le point aussi.

Que le meilleur gagne !

Bonne continuation.

Bonjour

Merci de votre réponse

Bon soyons clair, il n'est pas question de devenir un champion pour un individu comme moi qui a 64 ans et s'est mis à la pétanque depuis deux ans pour occuper sa retraite dans la bonne humeur.

Il est clair pour moi qu'une activité quelque elle soit ne doit pas être envisagée sans but de progrès et recherche d'amélioration technique et tactique.

Je suis convaincu : ce qui n'a pas été appris jeune et d'autant plus difficile à acquérir car la souplesse, le tonus et mauvaises habitudes sont difficiles à perdre.

J’apprécie vos conseils car ils permettent d'avoir des pistes et des axes de "travail".

J'ai déjà essayé les variations proposées sur la position des pieds et suis convaincu qu'elles agissent sur ma performance.

Cela m'a permis de me poser la question " influence de l’œil directeur " sur la posture.

J'ai effectué des tests et suis droitier œil directeur gauche.

La posture proposée par un "technicien du club" ne prenait pas en compte cette particularité.

Comment dans ces conditions avoir des chances de progrès!!!

J'ai pratiqué à un niveau certain le Rugby et le Judo, les erreurs de placements, de technique de tactique étaient systématiquement commentées sous l’œil d'un "professeur",

Le problème avec la pétanque : c'est (j'exagère) le fait que c'est une discipline pour des individualistes autodidactes qui gardent jalousement leurs secrets!!!

Merci encore de vouloir continuer à me donner des conseils et me livrer quelques secrets

Cordialement

Claude Bancarel

Objection accordée, cher maître !
Je vous présente toutes mes excuses pour cette affirmation hâtive et erronée.
En fait, je ne suis pas "supporter" alors je ne connaissais pas le fin mot de l'histoire puisque l'épilogue m'apparaissait comme "caché" et réservé aux supporters.

Plus généralement, je dois dire que le présent sujet me ravit pas la diversité et la qualité des interventions.
Voilà bien des pistes à "expérimenter" pour qui cherche à progresser !
Je rajouterai un dernier conseil.
Il s'agit d'un repère technique qui me semble tellement évident que j'avais oublié de le mentionner et qui est en lien avec la "pause du photographe".
Il s'agit d'avoir les doigts totalement dépliés quand la boule quitte la main et que la boule quitte la main par le bout des doigts !

Cela s'obtient avec une prise pour laquelle la boule est tenue en avant de la main (plus par les doigts que dans la paume de la main, en fait) et avec la volonté de la lâcher en déroulant les doigts de façon à avoir la sensation que la boule "roule" tout le long des doigts.
Ainsi, la boule est propulsée (plutôt que lâchée) et donc il y a moins d'effort à faire pour lancer avec vitesse et puissance.

Un petit rappel de plusieurs déclinaisons de la pause du photographe (voir photos du lien) :
http://www.boulistenaute.com/actualite-trophee-villes-petanque-chalon-sur-saone-et-ses-champions-saone-et-loire-18396
La encore, il est frappant que ces bons tireurs possèdent tous ce repère technique (doigts dépliés) !

bonjour,

attention raymondo !

je ne pense pas que personne ici, n'est dit : sous-entendu que l’entraînement n’est pas utile, car se serait une ineptie, tous les joueurs disent : il faut être doué et beaucoup jouer, ce qui revient à dire le contraire de ce que tu dis

quand au club formateur, qui forme "que des bons"

quel est le ratio ? pour un bon qui sortait, combien d'abandon ?

quel était la population concerné ?

faisait il une sélection ?

ce genre d'argument doit être analysé, dire ce club avait un bon gars, il a sortit plein de bons, ne veux pas dire grand chose,

on connait tous ça au foot, les clubs qui sortent des bons joueurs, ne prennent pas le tout venant, où ils les placent en équipe trois, voir quatre, pas en équipe fanion, pour elle ils recrutent et sélectionnent, l'élitisme toujours l'élitisme,

amener "les gens" à jouer aux boules et fabriquer des champions sont deux exercices bien distinct, à voir ce que l'on veux faire dans notre sport, fabriquer des clones de "rocher" et consorts ou faire que notre sport attire beaucoup de nouveau joueurs, peu importe si ils deviendront des champions du monde ou pas,

car sur la masse il y aura forcément des très bons qui sortiront, comme ça a toujours été le cas, et ceux la seront à encadrer, ça c'est certainement à améliorer, mais ça fonctionne depuis toujours,

pour en revenir au sujet, tu veux tirer droit, faire des carreaux, plomber les boules au bouchon ..... il n'y a pas de recette miracle, il faut, yaka, jouer et faire attention à ce que tu fais,

car quand les autres le font ça parait facile, et bien ça ne l'est pas, pour avoir des résultats, il faut des heures de pratique et aucune solution clef en main ne te tombera toute cuite dans le bec, tu envois de la ferraille, le moins stupidement possible, tu analyse tes résultats, tu adapte ... et surtout, tu recommence,

soit tu est doué et tu vas vite progresser, soit tu l'est moins et ça va être un peu plus long, mais le travail paie toujours, par contre, je connais des joueurs qui jouent depuis 30 ans et ils en sont toujours au même point qu'en commençant, pourtant on leurs dit, là, tu as fait ça,... et ... là, tu n'a pas fait ça,

maintenant, si tu est attiré par le coté scientifique des choses, tu peux t’intéresser à la proprioception, à l’œil directeur, à la génuflexion active ou passive, à la concentration transcendantale,

mais pose toi la question : qu'est ce qui fait que les "gitans", pour ne prendre que leur exemple, qui entre nous, pour la plupart d'entre eux, ce foutent bien pas mal du coté scientifique des boules, .... sont toujours parmi les moins maladroits aux boules, comme à la guitare, d'ailleurs, ....

serait ce un don ? .......

amicalement.

Jadis lorsque j'assistais à un enseignement technique concernant le tir à la boule lyonnaise, il était prescrit d'effectuer la course en regardant par terre (par exemple) et de se relever et de regarder l'objet à tirer au dernier moment pour ne pas perdre de concentration. Il était également conseillé de continuer sa course et d'accompagner la boule le plus longtemps possible ce qui permettait d'augmenter la moyenne de tir. Je ne sais pas si cela peut s'appliquer à la pétanque vu que c'est plus difficile d'accompagner sa boule après le tir (même si il y en a qui ne se gênent pas )...

Bonjour
Raymondo, la formation en sport, quel qu'il soit, est essentielle. Il n' y a pas de débat.
Sans technique de référence, il n' y a pas de formation, il n' y a pas de débat.
Sans compétition de référence, la formation n'a pas de sens, c'est là où se situe le débat. Pas de projet sportif = pas de formation.

Autrement dit, sans une pratique sportive structurée en niveaux de compétences qui motivent, caractérisent et organisent le parcours de l'excellence, le sens donné à la formation demeurera au mieux aléatoire, au pire sans objet.