bonsoir à tous,


Dis janik,tu ne nous avais pas habitué à une réponse de cet acabit!

Aussi,tu as rectifié le tir si je puis dire avec ta deuxième réponse...

Plus sérieusement,je peux comprendre qu'un bras ne part plus et se bloque quand il y a un doute,une incertitude,un manque de confiance...


Notre Robocop qui plante là son premier message a peut être de bonnes raisons de se poser cette question.Car on a déjà vu des tireurs d'un excellent niveau se remettent plusieurs fois à la tâche avant de lâcher leur boule.Conflit désormais implacable entre le temps imparti et le lâcher de boule.

Quand la tête n'est pas tout à fait en adéquation avec le bras,il faut attendre...Mais on n'a plus le temps d'attendre et il faut tirer vite et bien dans la minute qui suit...

Pour le reste,je reste toujours étonné de voir ces tireurs qui prennent juste le temps de se placer au rond et lancer presque à la suite un projectile parfait et terriblement efficace.

J'ai préféré la 1ère réponse de Janik.

Bonjour janik ,

il est dommage (même si c'est compréhensible ) que la "critique murdockienne " vous ait amené à vous fendre d'un 2ème post...
Il faut vous féliciter pour la haute technicité de son contenu mais j'ai bien peur qu'une lecture trop exhaustive et trop attentive fasse "remonter physiquement" le problème :
d'un blocage du bras nous pourrions passer à un blocage du cerveau...

Re
Qu'à cela ne tienne, on peut le formuler autrement...

On peut aussi parler d'unités motrices (muscle + la prise pour le brancher au cerveau), ou plus particulièrement de trouble des commandes neuro-motrices (l'interrupteur sur le fil qui part du cerveau jusqu'à la bonne prise).

Ce trouble peut tenir au fait que, bien souvent, le mouvement spécifique de lancer (flexion de l'épaule) est noyé dans une coordination plus globale (gestuelle alambiquée) ou dont le ressenti kinesthésique est désordonné...genre le branchement va et vient qui merdouille !

On sait que la bascule des antagonismes, en l'occurrence le fait de devoir enchaîner une extension puis une flexion (armer et lancer) de l'épaule peut entraîner un trouble des sensations, de la mémoire kinesthésique au moment d'initier (je mets sur "on")le mouvement.

Il y a fort à parier, aussi, que le fait de casser beaucoup le poignet avant l'armer accentue ce dysfonctionnement neuromoteur. Ce sera d'autant plus le cas que l'on veut casser le poignet un max, alors qu'on n'a pas la souplesse nécessaire.

Dans tous les cas, on peut alors évoquer la nécessité de travailler le bras, ou plus précisément l'épaule davantage en dissociation pour:

- développer, en quantité, les unités motrices spécifiques mobilisables (la force)

- développer, en qualité, les commandes neuro-motrices permettant de les actionner (initier l'action et contrôler son déroulement). En effet plus je le sollicite indépendamment, plus je développe sa capacité à assumer toute la tâche (donc technique simple, économique, reproductible, adaptable).

Pratiquement, pour avoir davantage de contrôle sur son bras, son épaule, il faut s'évertuer à les faire travailler simplement, indépendamment de l'action des jambes, du tronc (qu'il s'agisse de flexion/extension ou de rotation)

Un exercice simple: Tirer sur de l'herbe assis sur un tabouret.
C'est le plus simple pour développer la force explosive, le contrôle moteur et, de façon générale ce qu'on appelle... l'adresse.

Ca c est un reponse intelligente.

Bonjour
Il a beaucoup plu ces derniers temps, Robocop.
T'as du...rouiller, indubitablement.

Alors "écoute écoute" bien ce conseil:

"Mets de l'huile...pour qu'ça glisse !!"