LA PETANQUE EST ELLE EN TRAIN DE MUTER ?
C’est un rendez vous incontournable entre les professionnels du sport et de la télévision, le sportel de Monaco rassemble tous les ans fin octobre des centaines de participants et d’exposants. Durant cette semaine de débats et de conférences, un sujet très intéressant a été abordé : «L’influence de la télévision sur le sport : règles et arbitrage»
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Dans son inévitable partenariat avec le sport d’aujourd’hui, la télévision descend parfois sur le terrain pour essayer d’adapter le spectacle sportif en fonction de l'intérêt des téléspectateurs. Dans la plupart des cas, les aménagements réalisés se sont révélés positifs pour tous les acteurs, aussi bien pour la télévision que les pratiquants du sport et les organisateurs de compétitions. Les kimonos de couleurs différentes en judo, la balle jaune et le jeu en 5 sets de 11 points en tennis de table, la règle d'un seul faux-départ en athlétisme, le changement du décompte des points en volley ball et bien d’autres en sont de bonnes illustrations.
La pétanque est elle aussi touchée par ce phénomène.
La première véritable retransmission télévisée date de la fin des années 80 sur Canal + avec une épreuve disputée dans le cadre superbe des arènes de Lutèce à Paris. Il avait fallu beaucoup de pédagogie aux commentateurs de l’époque pour expliquer à qui appartenaient les boules à l’aide de petites incrustations à l’écran. La suite logique en découlait avec une première innovation pour la télévision, des boules de couleurs différentes pour les deux équipes. Les dernières innovations sont plus récentes avec les masters et le trophée des villes, c’est tout d’abord le cercle matérialisé puis l’apparition du chronomètre et un arbitrage plus visible avec la présence de cartons de couleurs. Par petites touches la pétanque évolue mais le principal handicap reste le facteur temps surtout lors d’un direct.

Les joueurs eux aussi ont du s'adapter aux conditions particulières d'une partie jouée sous l'oeil des caméras comme ici à la finale des masters.
Lors du championnat du monde à Uccle la fédération allemande a élaboré un petit dossier sur la dynamisation et la médiatisation du sport pétanque, on y retrouve les idées déjà énumérées et justement la limitation d’une partie dans le temps. Mais à trop vouloir modeler un sport pour la télévision, ne risque t’on pas d’en changer la nature ? C’est avant tout une histoire de compromis.
C’est à partir de suggestions des chaînes que les responsables sportifs doivent réfléchir aux avantages que les changements peuvent apporter : améliorations sur le terrain, modernisation des règles, facilités d’organisation, meilleure accessibilité à l’antenne, attractivité.
Alors à quoi va ressembler la pétanque de l’ère moderne, vaste débat !!
Le bonheur est un voyage , pas une destination...
Il n’y a pas meilleur temps pour être heureux que le temps présent
http://hautsdefrance.association-ilona.com
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En fait, il est tout a fait admissible d'améliorer les points faibles d'un sport; ce qui est choquant, c'est de toucher à son essence ou, plus choquant encore, de changer les règles qui régissent des centaines de milliers de pratiquants pour aménager à la guise des médias quelques parties télévisées.
Je n'ai pas dit que tu avais mal joué...J'ai dit on...on...ooon! (Gérard Banide).
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Il y a un autre aspect que je n'ai pas abordé dans mon article c'est le terrain. Est ce plus télégénique de voir une partie dans du sable où les carreaux vont succèder aux carreaux ou au contraire un terrain très technique à la limite du jouable pour mettre les joueurs en valeur ?
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C'est sur que l'évolution est inévitable avec les médias mais interdiction de toucher à nos 13 points si précieux
"rien n'est impossible"
Merci de défendre les fondamentaux de notre jeu, nous ne serons jamais trop à le faire dans les années qui viennent: la pression, en effet, des médias sera de plus en plus forte pour réduire les temps de jeu. Souhaitons que la FFPJP sache avoir la même attitude que la fédération de tennis dans les annes 70, et ne transige pas sur la base même du jeu de boules, atteindre un score durant un temps variable, et non essayer d'avoir le meilleur score à l'issue d'un temps fixe.Ce serait, dans le cas contraire, une trahison extrêmement importante: elle consisterait à tourner le dos à la culture même de notre jeu, profondément française (comme d'ailleurs celle du tennis),et à épouser la conception anglo-saxonne du match à durée fixe.
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