En matière de pétanque, le Var est terre de légendes. Bien avant Henri Lacroix et Dylan Rocher, la fierté de Draguignan reposait sur un autre grand nom.
René Coulomb, une légende varoise
En matière de pétanque, le Var est terre de légendes. Beaucoup de ses joueurs sont devenus, au fil de la belle histoire de notre jeu, de véritables icônes. Bien avant Henri Lacroix et Dylan Rocher, la fierté de Draguignan reposait sur un autre grand nom.
René Coulomb commence à faire rouler ses premières boules au milieu des années soixante. Très vite, Piou, comme on le surnomme affectueusement dans la cité du Dragon, écume les concours du département et de la région, avant de conquérir son premier titre, en devenant en 1979 champion de France ASPTT. Mais le pays tout entier le découvre l'année suivante : en s'emparant du maillot tricolore en tête-à-tête face au Vauclusien André Lacas (qui le gagnera lui-même cinq ans plus tard), il s'affirme comme l'un des joueurs majeurs de sa génération. D'autant qu'il va doubler la mise en 1981, en disposant en finale de l'Azuréen Dominique Aquilino.
Commencent alors des années dorées, au cours desquelles le roi René, comme on l'appelle alors, se hisse à la hauteur de Christian Fazzino ou de Marco Foyot (qui a fait part à maintes reprises de l'admiration qu'il lui porte) et s'illustre dans la plupart des classiques du circuit français.
En 1986, alors que, malade, il dispute un nouveau championnat de France individuel à Albi, il gagne dans la douleur la plupart de ses rencontres avant d'affronter en finale un Didier Choupay au sommet de son art. C'est pourtant le Varois qui l'emporte, ajoutant ainsi un troisième titre à son palmarès.
C'est le Mondial de Millau qu'il va ensuite marquer de son empreinte, en le remportant en 1987 avec Yves Carzoli face à Foyot et Gally, et en atteignant la finale en 1989 en compagnie de Carzoli et Jean-Luc Robert, face à Agueni, Garagnon et Chaldjian.

Mais au-delà de sa classe éblouissante, ce qui a marqué tous ceux qui l'ont vu jouer dans ces années-là était, sans aucun doute, la bonne humeur et l'intelligence de jeu du champion varois. Extrêmement malin et lucide, il savait jouer avec le public et le mettre dans sa poche en un tournemain. C’est ainsi qu’apostrophé par un spectateur lors d’un championnat de France au moment de tirer une boule capitale, il va vers la tribune, plaisante avec le perturbateur et revient tranquillement dans le rond effectuer le carreau qu’il vient de lui promettre. Battu par le futur finaliste Le Boulanger en quart de finale du championnat en 1982, il commente simplement : Le Boulanger m'a roulé dans la farine...
Amoureux de la fête et de l’amitié, il est au premier rang du public pour voir ses amis Max Oddoux et Max Poncet remporter le Mondial la Marseillaise en 2001, avant d'aller fêter ça avec eux. Cet amour de la fête et son sens de l'amitié lui a sans doute coûté de plus belles lignes sur son palmarès, mais aujourd'hui encore, sourire aux lèvres et joie de vivre à la boutonnière, il ne le regrette pas une seconde. Il est ainsi, René Coulomb, et c'est comme ça qu'on l'aime.
Surtout de nos jours ou la moindre parole peut vous distribuer des cartons ....Bref Ce René aurait pu avoir un palmarès bien plus épais, mais est ce que cela il le voulait ?
J'espère René que vous vous portez bien ! Cordialement un ancien jeune joueur avec qui vous aviez eu la gentillesse de partager une heure de votre temps .
http://boulistenaute.com/actualite-portrait-599-camilleri-herve-patgoch-12545
http://www.amicaledescalloisetamis.fr/le-petit-callois.html
http://blidanostalgie.pagesperso-orange.fr/sport-boule.htm
J'étais présent en 1986 où j'ai suivi Didier Choupay mon ami pendant 2 jours.
En finale Didier a fait un carton! 25 boules tirées sur 27.
Et Monsieur Coulomb a gagné!!!
Il courrait au rond et lançait sa boule sans application car il savait que DIDIER allait tirer.
Mais il a fait des coups incroyables!!! Des devants de boule en pagaie!!!
Je revois encore la dernière mène.
Coulomb pointe à un mètre.
Didier tire et fait palet à 2m mais sort du terrain et la boule de Coulomb est en fond de cadre mais bonne.
Didier pointe deux fois et se prend 2 carreaux!!!
Effectivement sacré joueur des années 80 de la trempe des Gouges,Marco-Marigot, Lagarde, Bébert de Cagnes, Passo, Capeau, Brocca, Choupay, Olmos, Crenn(Finistère) etc...
je l'ai vu en 1981 à PAU (j'étais qualifié en doublettes): gagner 2 fois de suite le t à t France c'est exceptionnel.
Une légende des boules.
en 1977 j'ai battu Bébert de Cagnes et Tini les champions de France 1976 lors de la tournée France Inter à Perros-Guirec
PORTRAIT N°838 Jean-Marc BIZE "flon75"
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