Très bonne année les boulistenautes !
 

Tous nos vœux de santé, de bonheur, de succès pour 2009 et pour bien débuter l'année, nous vous offrons :

Le 500ème Portrait à MAMASSE

Est il encore nécessaire de vous présenter ce membre éminent de notre équipe éditoriale ? Vous l'avez certainement déjà aperçu, il voyage beaucoup, dort très peu et se nourrit principalement des rencontres qu'il peut faire, ici ou là, en arpentant les concours de boules de France, de Navarre ou même d'un peu plus loin.

Au fil des saisons, il a pris une singulière habitude...

...devenue maintenant  légendaire, de fraterniser avec ses interlocuteurs en sacrifiant à un rituel initiatique absolument indescriptible qui consisterait approximativement, pour les protagonistes, à absorber, dans une relative simultanéité, un breuvage délicat, considéré comme infiniment précieux et aux bienfaits quasi immédiats.

Bref, un rituel un peu  mystérieux que notre homme désigne du nom, tout aussi curieux et devenu tout aussi légendaire, de «petite-prière-à-la-chapelle».

De ses rencontres, il tire une impressionnante série de «portraits», qu'il brosse à sa façon, publie un à un sur le net et promène avec lui, une fois rassemblés, imprimés, soigneusement ordonnés dans une batterie d'énormes classeurs qu'il vous présentera au détour d'un  concours, sur des tréteaux de bois, installés très tôt le matin, parés d'une fière banderole, dans le soleil levant, pour que vous puissiez, au loin, reconnaître l'insigne hôtel de ce fabuleux trésor. Dès lors vous pourrez vous en approcher, en feuilleter furtivement les pages et, si le cœur vous en dit, au final, pourquoi pas, sacrifier avec son auteur au rituel initiatique absolument indescriptible, ci dessus énoncé.

Certes, sa spontanéité, d'une truculence savoureuse, le conduit parfois, bien malgré lui, à des excès, et il est arrivé que son sens aigu de la convivialité puisse messeoir à quelque organisateur sourcilleux de dissocier l'image du sport de ses à-côtés.

A l'inverse, vous le  retrouverez, croisant le fer sur un terrain, compétiteur dans l'âme et partenaire fidèle, déclinant, pour l'honneur d'une sélection, de dithyrambiques invitations en des lieux chargés d'histoire, où le rituel initiatique, élevé au rang de religion, attendait sa venue comme celle d'un être d'exception.

Mais, à un moment donné, il faudra bien que les choses soient dites.

Même si, pour décrire ses pérégrinations, il ne vous confiera que son désir de vous connaître; même si, pour évoquer l'ensemble de ses portraits, patiemment érigé en œuvre véritable, lui, ne vous parlera que du fruit de sa passion ; nous, qui sommes quotidiennement à ses côtés, avons le devoir d'en témoigner : pour atteindre un tel accomplissement, il lui a fallu non seulement beaucoup travailler mais aussi et surtout, beaucoup sacrifier.

 Évidemment, bien au delà de son auteur, cette série de portraits, sera toujours en perpétuelle évolution mais, aujourd'hui qu'elle célèbre cette étape significative avec bonheur, je vous laisse imaginer mon émotion quand, sur ma messagerie personnelle, j'ai trouvé, de sa propre main, cette injonction :

Citation :

 Pour tout vous dire, devant l'indigence du propos (enfin, surtout du palmarès) retracer «mon» portrait présentait, pour moi, une réelle difficulté et, pour vous, j'en conviens, un intérêt bien limité. En revanche, rédiger, à sa demande s'il vous plaît, le 500ème «Portrait à MAMASSE», devenait, en même temps qu'une sacrée responsabilité, un challenge bien sympathique, ma foi, finalement assez jubilatoire à relever.

Alors, pour que ce 500ème portrait soit un portrait à part, un portrait pour lui, un portrait cadeau, un portrait «Bravo-«mamasse»-pour-les-499-autres-et-beaucoup-de-succès-à-ceux-qui-arrivent !», j'ai pris la liberté de le lui rédiger, son « Portrait à MAMASSE », en m'adressant à lui de façon très directe, presque exclusive, comme nous le faisons dans la vie, et ce, dans le but unique, ultime et définitif, comme on dit dans certains milieux, de le faire marrer.

Une telle attitude de ma part pourrait paraître, chers amis, pour le moins indélicate à votre endroit, je le conçois, croyez le ; vous pourriez en prendre ombrage et je serais presque tenté, d'ors et déjà, de vous en demander pardon.

Mais au fond, il n'y a pas de quoi s'inquiéter : la gentillesse et la générosité étant ses premières qualités, pour peu que, de votre côté, au juste nécessaire, vous consentiez à sacrifier, je suis certain qu'il vous laissera le compulser, « mamasse », son 500ème portrait !

Bonne année !