L'allocution du président Azema
Il était ému, le président Azema, en terminant sa (supposée) dernière allocution en tant que président de la fédération française. Président de la fédération internationale, à laquelle il a choisi de se consacrer, s'il ne briguait pas sa propre succession, l'absence de constitution d'un comité directeur, à l'issue de ce congrès, le contraindra à prolonger de quelques semaines son finalement-futur-ancien mandat. Mais nous ne le savions pas encore.
Il avait pourtant commencé cette « dernière allocution » dans une relative bonne humeur...
... en prononçant, avec une forme d'ironie toute personnelle, son fictif propre éloge funèbre. Revenant sur 12 ans de présidence, il s'est attardé sur l'augmentation significatives des recettes fédérales. Certes, l'augmentation du prix des licences y a contribué, mais les deux actions décisives pour le président sortant furent la création de la SAOS Promo-Pétanque [boutique fédérale] et le partenariat avec Quarterback [société qui produit les émissions de télévision sur le sport-pétanque]. En résumé, l'ensemble des partenariats fédéraux sous la présidence Azema sera passée de 38000 € à 135000 €. Un regret pointe dans son discours, une plus grande cohésion des ligues et des comités aurait, selon lui, évité des écueils douloureux.
Question finances toujours, les subventions du ministère de tutelle sont en net recul, et les attaques de Claude Azema envers Bernard Laporte ont été parfaitement claires.
Question communication, l'efficacité de l'équipe emmenée par Maryan Barthélémy au sein de l'agence Quarterback a été soulignée mais l'absence d'une véritable agence de presse regrettée. Non sans avoir placé une attaque contre "les autoroutes de l'information", Claude Azema a réitéré son soutien à la revue "Boulisme", dont il préférerait voir chaque club abonné plutôt que soutenue par des subventions fédérales.
A l'international, il a décrit la pétanque comme oeuvrant à son échelle pour la reconnaissance de la place de la France dans le monde. C'est vrai qu'on a tendance à l'oublier tant ce jeu est devenu universel. Claude Azema a affirmé que sa réélection à la présidence internationale favorisera les passerelles entre F.I.P.J.P et F.F.P.J.P.
La hiérarchisation des concours et une réorganisation des compétitions sont, pour lui, un chantier engagé à pour suivre sur 3 axes : labelliser les Nationaux, conforter les Master's séries et structurer des compétitions par équipe.
Conscient d'être à la fois cohérent mais éloigné du terrain, Claude Azema a présenté la création du conseil des ligues comme un organe de relais nécessaire à la mise en place de ces réformes.
Le président sortant a alors salué un à un les membres de son équipe puis a quitté son pupitre sous une standing ovation.
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