Difficile pour la pétanque de se rendre lisible ? Après un championnat du monde qui a pourtant prouvé qu'elle pouvait l'être, les vieux démons de la petite boule semblent être toujours là.
FIPJP, la tentation du labyrinthe
Quiconque aime la pétanque de compétition a, un jour ou l'autre, tenté de faire partager à ses proches la passion qu'il éprouve. Et expliqué, patiemment, la différence entre les onze championnats de France, les modalités des différentes compétitions par clubs, le code d'élaboration des équipes du Trophée des Villes ou des Masters de pétanque, les charmes comparés des différents concours open et le calendrier des dix ou douze différentes compétitions internationales. Le plus souvent, la conclusion de l'interlocuteur lassé a été : « C'est trop compliqué. On n'y comprend rien. »
Mais le week-end dernier, un rayon de lumière est entré dans cette forêt touffue. Pour la première fois de l'histoire de la pétanque, deux compétitions se déroulaient entre des pays qui alignaient simplement un joueur ou une joueuse, pour des parties déroulant des mènes de six boules. Résultat : un championnat du monde hyper-lisible, des spectateurs et des téléspectateurs conquis et un niveau de jeu global exceptionnellement haut. Le public, les journalistes, les commentateurs des médias sentaient aussitôt qu'il se passait quelque chose de nouveau et que ce format, par sa lisibilité, sa capacité à générer des images fortes et son potentiel de séduction vis-à-vis du grand public, était promis à un très grand avenir.
Mais quelques heures plus tard, patatras ! Le comité directeur de la FIPJP projetait d'organiser en 2017, en même temps que la prochaine édition de ce double championnat du monde individuel, deux épreuves en doublettes et une autre en doublettes mixte. Volonté de noyer ce beau poisson de la part d'un président dont on murmure en coulisse qu'il n'aimerait guère le tête-à-tête ? Tentative de restauration du leadership français après une compétition plutôt douloureuse pour nos couleurs ? Ou tout simplement impossibilité, pour certains dirigeants toujours prompts à se tirer une balle dans le pied, d'échapper à la culture du labyrinthe ? Difficile à dire. De quoi en tout cas rappeler une vérité ancienne, que chacun connaissait en Provence à l'heure où la pétanque emmenait encore dans son sillage quelques effluves anisés : à trop diluer son pastis, on finit par le noyer.
- Triplette
- Doublette
- Tête à tête
Championnat sur une semaine avec différents joueurs "Obligatoirement" et une seule équipe par nation.
Pour les équipes Françaises, les champions de France seraient nos représentants pour couper cour à toutes les critiques et les petits arrangements fédéralistes.
Pour ce qui est du nombre de boules en tête à tête, je ne vois aucun intérêt à passer à 4 boules, si ce n'est le côté commercial pour KTK ou Obut de vendre des "quadrettes" de boules pour remplacer nos "Triplettes". Imaginez le chiffre d'affaire que représente cette non-révolution au niveau du jeu.
Comme souvent, la vraie révolution est peut-être dans le retour aux souches pures.
Patrick Dujancourt
PORTRAIT N°714 DUJANCOURT Patrick "teeshot"
http://www.boulistenaute.com/actualite-portraits-interviews-portrait-714-dujancourt-patrick-teeshot-15185
Casser le côté beauf et machiste de la pétanque, rajouter un doublette mixte, voire un quadrette mixte pour le côté collectif, souvent décrié dans ce jeu qui peine à être un sport mais gagne ses lettres de noblesse en s'internationalisant et avec une vitrine tv en janvier avec moins de concurrence. Intégrer aussi les jeunes et les vétérans plus explicitement.
En s'internationalisant, la pétanque s'affranchit du franchouillard et est donc sur la bonne voie.
PORTRAIT N°437 CUZIOL Alain "legaucher"
http://www.boulistenaute.com/actualite-portraits-interviews-portrait-437-cuziol-alain-legaucher-9516
championnat du monde tete a tete OUI a 100%, mais doublette et doublette mixte NON
Les championnats du monde ont démarré avec trois disciplines (Tête à Tête, Doublette, et Triplette). On les jouait en même temps ; sur ce, chaque nation est représentée par 6 joueurs différents.
Voici (photo jointe) la formation marocaine Lors des Championnats du Monde de 1959 à SPA (Belgique) :
Triplette : debout de gauche à droite : Denis Gomez, François Fernandez, Joseph Fernandez
Doublette : assis de gauche à droite : Izquierdo, Adolphe Laffont
Tête à Tête: à l’extrême droite : Robert Mazzota
Je souhaite à tous d'atteindre par la pétanque ce qui est si difficile à atteindre dans la vie : le bonheur, l'amitié, la liberté et la beauté.