La joueuse française a échoué face à l'Espagnole Yolanda Mattaranz à l'issue d'une partie de très haut niveau.
Bandiera attendra encore

Gros volume de jeu, dans l'ambiance survoltée du boulodrome de Nice, pour ce premier championnat du monde féminin. Plus d'un spectateur, venu applaudir les hommes, s'est retrouvé conquis par la pluie de carreaux et la qualité d'appoint dispensées par ces joueuses venues du monde entier.
Un niveau de jeu qui devait s'avérer fatal à certaines des favorites, à l'image de la Canadienne Maryse Bergeron, proprement atomisée par l'énorme tir fourni contre elle par l'Espagnole Yolanda Matarranz en huitièmes de finale. Celle-ci continuait d'ailleurs sur cette lancée en fournissant, face à une Audrey Bandiera qui n'a pas démérité, une partie énorme qu'elle concluait d'un magistral carreau pour la gagne. Exit donc la France, alors que la Belge Camille Max disposait, après avoir battu la Tunisienne Mouna Beji, de l'excellente Hollandaise Frances Van Donge. Au meme stade, la Thaïlandaise Fuaengsanit, remontait une partie mal engagée face à l'Allemande Waldbusser avant de s'imposer.

Les demi-finales Suede-Thailande et Belgique-Espagne, qui pouvaient sembler déséquilibrées sur le papier au vu de l'énorme volume de jeu développé depuis deux jours par Matarranz et Fuaengsanit, révélait au contraire la combativité de Johannson et surtout de Camille Max, qui poussait l'Espagnole dans ses derniers retranchements. Les favorites s'imposaient pourtant, te proposeront aujourd'hui au public niçois une finale classique du circuit féminin, un Espagne Thaïlande qui promet déjà, entre la fougue et le talent de Matarranz et la précision chirurgicale de Fuaengsanit, un affrontement exceptionnel.
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