.Chaud, chaud le parc Chanot!
Le France 2005 est un grand millésime. Cette journée de championnat à Marseille a tenu ses promesses.
Soleil de plomb, chaleur de l'air et du public, quasiment tous les favoris demain en huitièmes malgré une quantité de chocs : le parc Chanot a bruissé aujourd'hui d'exploits, d'émotions et d'enthousiasme.
Spectateurs de luxe. - Malaise à l'eau minérale. - Journée de la femme. - Tuniques bleues.
Après des premières parties de poules de mise en jambes, l'après-midi commençait mal pour Jean-Do Fieschi qui, malgré deux annulations, ne pouvait sortir de poule face aux réunionnais de Charolais, et aux frères Gendrau. Mauvaise digestion également pour l'équipe Aleixo, battue sèchement par Bruno Leboursicaud, et pour les frères Massoutier, un peu malheureux sur deux ou trois coups face à Christian Fazzino.
Vers 15 heures,le public se ruait vers le premier grand choc de la journée, opposant Bartoli à Leboursicaud : victoire de ce dernier dans une ambiance de corrida grâce à un Lamour efficace et déterminé. Le ton était donné, la température montait, et on ne savait plus quelle partie choisir : Quintais affrontait Pelloux, Fazzino se voyait opposé à Charolais, les marseillais de Cohen et de Bastien Santiago entamaient une lutte fratricide, Rousseau jouait contre Lakhal et on avait aussi envie de prendre des nouvelles de Loy, Figuières, Castellan ou Jean-Luc Robert.
Ce dernier passait une journée relativement tranquille, sans se douter de la partie qui l'attendait en seizièmes. Lakhal perdait sèchement contre ses adversaires gardois, Cohen vainqueur n'arrivait pas à marquer un seul point à la partie suivante contre Leboursicaud qui rentrait avant sept heures à son hôtel, suivi de près par la dream team qui, après avoir battu facilement les varois de Pelloux, gagnait rapidement son seizième de finale.
Le soleil descendait alors à l'horizon, et Marc Alexandre annonçait alors un seizième "pétaradant" : Marco Foyot contre les frères Vis. La partie, commencée tambour battant, était malheureusement gachée par un arbitrage tatillon qui privait le public d'une partie du plaisir promis. Les esprits un peu calmés, on assistait néammoins à un bel affrontement entre une équipe tarnaise qui séduisait les spectateurs marseillais par son panache et un excellent Pascal Miléi, mis chaque mène en situation par un très bon Dominique Usaï et un Foyot fidèle à lui-même.
Il commençait à se faire tard, et Jean-Luc Robert peinait face aux vendéens de Dumont qui, après être venus à bout de manière providentielle de Bruno Castellan, avaient pris un départ canon face à l'équipe de Hanches. Ceux-ci, menés 11 à 4, revenaient point par point gace à des adversaires soudain inefficaces et finissaient par s'imposer après un petit coup de pouce du destin et une boule "frappé-gagné, manqué-perdu" dans la main du milieu vendéen. Que d'émotions, shiltonlim !
Demain donc, grande journée avec quasiment tous les favoris, le public marseillais bien chaud, et Marc Alexandre pour le rendre bouillant. Cà devrait être pas mal : on vous tient au courant.
P.S.: J'oubliais, le prix de la plus grosse arnaque 2005 est décerné cette année à la mignonnette de Vittel à deux euros : vous en rêviez, le parc Chanot l'a fait !
Spectateurs de luxe.
Du beau monde aussi dans les travées hier, Philippe Roux, Patrick Vilfroy et Robert Leca étaient venus encourager leurs amis.
Malaise à l'eau minérale.
Un joueur d'Ile de France a du être évacué à la suite de la première partie, des suites d'un malaise.
Si la cause demeure inconnue, les mauvaises langues disent que c'est un consultant des tarifs de la buvette qui s'est senti mal.
Journée de la femme.
Mécontent de la dame qui arbitrait la partie Foyot/Vis. Certain spectateurs macho ont hurlé « va faire la vaisselle », elle n'y est pas allé mais a préféré arbitrer un peu plus loin.
Tuniques bleues.
Bien sympa le tee-shirt bleu OM du comité des Bouche-du-Rhône proposé dans les boutiques.
Inscrit dans le dos « Je crains degun » (personne) suivi plus bas « Mais il y a degun qui me craint ».
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PORTRAIT N°124 GILLOT Frédéric
fgillot
"rien n'est impossible"