Le comité de la Nièvre va terminer sa saison 2007 bien mieux qu'elle avait commencé. Souvenez-vous le printemps dernier, le rouleau compresseur médiatique déboulait à grands coups d'articles à sensations sur la violence dans le milieu de la pétanque dans la Nièvre.
Ah voilà un bon « biscuit » comme on le dit dans le milieu journalistique, de la violence dans la pétanque, un arrêt des concours pendant quelques mois, un préfet sollicité, une manifestation en ville, tous les ingrédients étaient réunis pour que cette « actualité » fasse le tour du monde. Une pleine page dans « le Parisien », un article dans un journal hollandais, encore un autre dans le journal américain, la célébration du centenaire de la pétanque n'avait nullement besoin de cette écume médiatique, qui au lieu de mettre en valeur notre sport favori l'a plutôt maltraitée.
Les pétanqueurs en sont sortis meurtris car même si le problème de violence existe, il ne faut pas le nier, tous les concours de l'hexagone n'ont pas besoin d'un car de CRS pour qu'ils se déroulent sans incidents.
C'est donc tout sourire que Robert Maujonnet et son équipe de bénévoles ont l'espace d'un week end mis la Nièvre et la ville de Nevers à la Une de l'actualité pétanque et ce coup ci pour la bonne cause.
Le national de Nevers ouvre la saison d'hiver couverte qui mènera les joueurs jusqu'en mars à Dijon sans oublier les inévitables Montluçon et Cholet pour ne citer qu'eux. Ambiance détendue, sponsors et joueurs de haut niveau répondant à l'appel, personnalités conviés, la Nièvre respire à nouveau la pétanque que l'on aime, fait de convivialité, de sportivité et d'amitié.
Mais malheureusement il ne faut pas se leurrer, la national de Nevers et ses 350 équipes n'aura pas le même écho que les quelques énergumènes qui ont troublé la quiétude des vrais joueurs et pourtant les nivernais auraient bien mérité cette reconnaissance positive.
J'habite dans le 93 et je suis licencier dans la Nièvre, si il y as eu autant d'écho sur ces affaires c'est que c'était sérieux, le président de mon club c'est retrouvé avec un couteau sous la gorge c'est pas rien.
Pourquoi une minorité d'individus sème le trouble dans la grande majorité de joueurs que nous sommes.
Il fallait faire quelque chose centenaire ou pas.
Mais c'est une des facettes des boules pas la meilleur j'en conviens.
Mais les connaisseurs ne s'y sont pas trompés, et n'ont certes pas confondus les agissements inqualifiables de quelques excités - qui auraient pu sévir en d'autres lieux de la même façon - avec le comportement de la majorité de nos responsables et de nos joueurs !
Il ne fallait surtout pas baisser les bras : vous avez eu le courage et la volonté de continuer, alors bravo Messieurs et que vive votre National pour notre plus grand plaisir !